PAul Biya "porté disparu"
                                                 												 
                                                
        
        Le chef de l’Etat camerounais, Paul Barthélemy Biya bi Mvondo, qui a pris part 
        aux travaux de la 63ème session ordinaire de l’assemblée générale de 
        l’Organisation des Nations Unies (Onu) à New York aux Etats-Unis d’Amérique, 
        n’est pas encore rentré au bercail. Il a quitté le pays le 19 septembre dernier 
        en mi-journée, accompagné de son épouse, Chantal Biya, et de quelques proches 
        collaborateurs. Trois jours après la cérémonie d’ouverture. Le 25 septembre 
        2008, il s’est adressé au monde entier à partir du palais de Verre de Manhattan. 
        Depuis pratiquement huit jours, l’on n’a plus de ses nouvelles, et même de 
        celles de la délégation camerounaise. On dirait qu’elle est secouée par le 
        scandale de la « mallette volée ». Et pourtant les autres « têtes couronnées » 
        d’Afrique et d’ailleurs qui ont pris part comme lui à ces assises ont regagné 
        leurs pays respectifs.
  
        Certaines sources estiment que Paul Barthélemy Biya bi Mvondo serait encore à 
        l’Hôtel Waldorf Astoria de New York où il réside depuis son arrivée au pays de 
        l’Oncle Sam. La prolongation de son séjour serait alors liée au lobbying qu’il a 
        engagé au sujet de l’élection de Maurice Kamto comme juge à la cour 
        international de justice de la Haye (Cij). Cette élection devrait avoir lieu en 
        novembre prochain à New York. Avant son départ pour New York, le chef de l’Etat 
        camerounais avait déjà contacté certains de ses homologues africains devant 
        prendre part à la 63ème assemblée générale ordinaire de l’Onu, pour soutenir la 
        candidature de l’actuel ministre délégué en charge de la Justice. Maurice Kamto, 
        agrégé en droit a été l’un des piliers du règlement du conflit entre le Cameroun 
        et le Nigeria au sujet de leurs frontières. Ce juriste de haut vol sera face à 
        trois autres candidats africains dont un Somalien, un Kenyan et un Congolais de 
        la République démocratique.
  
        Mais selon d’autres sources, Paul Barthélemy Biya bi Mvondo et sa suite se la 
        couleraient douce en Suisse. Il semble que personne de la délégation officielle 
        du Cameroun ayant participé à la 63ème assemblée générale de l’Onu n’est encore 
        rentré au pays. Les téléphones portables de certains restent royalement fermés. 
        Les mêmes sources pensent que le chef de l’Etat camerounais serait en Suisse 
        pour gérer « l’affaire de la mallette volée ». 
  
                                                                                                 
                                                												
                                                
        D’autres par ailleurs affirment que qu’importe le pays où se trouverait Paul 
        Barthélemy Biya bi Mvondo et sa suite, le chef de l’Etat camerounais compte y 
        rester jusqu’au prochain sommet de la francophonie qui aura lieu les 17-18 et 19 
        octobre 2008 dans la ville de Québec. Il pourrait alors y meubler son temps 
        pendant une quinzaine de jours encore. Paul Barthélemy Biya bi Mvondo qui n’est 
        qu’à son troisième voyage à l’étranger cette année 2008 (du 29 mai au 19 juin 
        2008, du 27 août au 11 septembre 2008 et du 19 septembre), devrait prfiter de 
        cette prolongation pour se pencher sur les probables congrès du Rassemblement 
        démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et réaménagement du gouvernement. Les 
        deux événements pourraient intervenir avant la fin de l’année. La présence de 
        René Sadi dans la délégation est un signal fort. Ce diplomate qui est depuis 
        plusieurs années secrétaire général adjoint de la présidence de la République et 
        secrétaire général du comité central du Rdpc, tient certains importants leviers 
        du pouvoir. 
        Dans tous les cas, les observateurs s’accordent à remarquer que même l’attaque 
        des pirates dans la ville de Limbe dans la nuit du 27 au 28 septembre dernier 
        ayant entraîné mort d’hommes et une importante somme d’argent emportée, n’a pas 
        ébranlé le chef de l’Etat. Paul Barthélemy Biya bi Mvondo qui était intevenu aux 
        Nations Unies remonte deux jours auparavant, n’a même jamais dit un mot au sujet 
        de cette attaque. Certainement qu’ailleurs, le chef de l’Etat aurait regagné son 
        pays, serait allé à Limbe et/ou se serait exprimé à cet effet. Bi y’a boya a 
        alors ?* Le Cameroun c’est vraiment le Cameroun. 
        Source : 
    
    Le Messager 
  
                                                												
                                                
  
                                                												
                                                
  
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