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Ndongo Essomba accusé de trafic de frontière administrative
(15/09/2009)
Les populations d’Obala viennent de saisir le chef de l’Etat d’une plainte contre le président du groupe parlementaire Rdpc qui fait passer un village dans l’arrondissement de Sa’a.
Par L.N. (Quotidien Mutations)
Ndongo Essomba est accusé par les populations d'Obala d'alimenter un trafic administratif.
Ndongo Essomba est accusé par les populations d'Obala d'alimenter un trafic administratif.
La scène qui entre dans son quatrième round mercredi prochain, rappelle à suffisance un entretien entre feu T. Bella et Jean Bernard Ndongo Essomba au terme d'un meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) un soir de 1997. Ce jour là en effet, le défunt maire d'Obala fit remarquer à son poulain et non moins confrère dans les affaires, Jean Bernard Ndongo Essomba, et devant des élites de la Lékié, que " pour avoir choisi de t'établir sur le goudron à Nkoltomo II, tu es désormais un administré d'Obala. Par conséquent, tu es désormais mon électeur ". Cette sortie humoristique de Théodore Bella fut accueillie par de nombreux éclats de rire de l'assistance.

Au moment des faits, personne n'imaginait la profondeur du propos qualifié de prémonition par certains aujourd'hui. Et pourtant, tout est là. Pour certains, celui qui a été élu député lors du scrutin du 1er mars 1992, vit mal son appartenance à l'arrondissement d'Obala de par son établissement à Nkoltomo II (Nkolebaï). Les tenants de cette thèse mettent en avant, les enjeux politiques dans cette circonscription électorale. Il s'agit, entre autres au sein du parti au pouvoir le Rdpc, de la configuration des commissions en charge de la vie de cette formation politique dont le renouvellement des organes de base a de tout temps été un moment des plus importants. D'autant que les élections à l'intérieur du Rdpc préparent aux échéances nationales tombées depuis deux décennies au moins dans la nasse du parti au pouvoir.

Battu aux primaires de 1997 par la liste conduite par Antoine Louis Ntsimi, Jean Bernard Ndongo Essomba retrouve l'Assemblée nationale en 2002 à la fois comme élu de Sa'a dans le département de la Lékié, et sans encombre comme président du groupe parlementaire en remplacement de Raymond Mengolo Avomo. Au terme du double scrutin du 22 juillet 2007, il est réélu. Homme aussi bien craint que redouté, on lui reconnaît quelque entregent au niveau du sommet de l'Etat. Lui qui a vu entre temps le département de la Lékié éclater en deux pôles d'influence (Lékié Nord et Lékié Sud), abritant ses cinq plénipotentiaires à l'hémicycle de Ngoa Ekellé. Lui par ailleurs qui, le 1er juin 2008, a bouclé sa première tournée parlementaire.
Un séjour particulièrement enfiévré auprès de son électorat tant il intervenait quelques semaines seulement après l'interpellation de son "fils" Urbain Olanguena Awono (en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé). Et pour cause, des autorités traditionnelles auront demandé à leur hôte, où est passé Olanguena à certaines étapes de son parcours.

Pour le rassurer, le maire de la commune de Sa'a, Mbena Mengue présenté comme l'un des proches de l'ancien ministre, tout comme François Fouda, le président de la section Rdpc de la Lékié Nord, auront indiqué dans leurs allocutions de circonstance de rappeler à leur visiteur qu'il n'avait aucune inquiétude à avoir en venant à Sa'a. " Nous vous demandons de rester parmi nous sans inquiétude ", avait alors lancé le maire.

Mais l'année 2008 n'aura pas été de tout repos pour le député et homme d'affaires. Cité dans le rapport du contrôle supérieur de l'Etat relatif à la gestion de certains programmes sous tutelle du ministère de la Santé publique, il a surtout mal pris le relais fait par certains médias qu'il a traduit en justice, sur l'implication des établissements Ndongo Essomba dans cette tranche de vie du Cameroun. Ce d'autant que quelques semaines plus tard, un communiqué du ministre de l'Eau et de l'Energie citait les mêmes établissements dans une affaire de chantiers partiellement réalisés depuis 2005. Jean Bernard Ndongo Essomba, homme d'affaires jadis prospère, pense qu'on lui en veut pour son argent. Il l'a en tout cas répété le 1er septembre dernier lors de la descente sur le terrain du préfet de la Lékié, Grégoire Mvongo, à Nkoltomo II.


Source: Quotidien Mutations


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