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Michel Nzuguem : Nous allons combattre la surcharge routière
(16/09/2008)
Le nouveau président du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc) à l'Ouest, entend mettre fin aux hécatombes.
Par Michel Ferdinand
Michel Nzuguem, Le nouveau président du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun rend compte de ce qu'il souhaite entreprendre pour améliorer les transports à l'Ouest
Michel Nzuguem, Le nouveau président du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun rend compte de ce qu'il souhaite entreprendre pour améliorer les transports à l'Ouest
Quelques jours après votre prise de fonction, qu'entendez-vous faire pour soigner l'image d'un secteur où règne le laisser-aller ?

Pendant mon mandat, je compte d'abord regrouper les transporteurs routiers de l'Ouest, et les sensibiliser sur les méfaits des accidents de la circulation. La plupart de ces accidents ont pour origine la mauvaise conduite. Il est important de le faire, multiplier les sensibilisations pour que les conducteurs se débarrassent de certaines tares. Nous avons déjà une soixantaine de membres. D'autres nous suivront dans cette aventure. Nous y serons engagés d'autant plus que certains parmi nous, ne prennent pas encore conscience de la nécessité de se retrouver dans un syndicat qui défend leurs intérêts pour discuter de la marche du transport routier. Nous verrons, ensuite, le cas des tracasseries policières.

Les transporteurs routiers sont pourtant accusés de favoriser la surcharge...

C'est un aspect qui retiendra notre attention. N'oublions pas que la plupart des accidents de la circulation sont causés par la surcharge. Nous nous battrons autant que faire se peut, pour éradiquer ou réduire ce phénomène qui n'honore pas le transport routier. Le jour où le transporteur comprendra qu'il transporte des êtres humains, et qu'il ne faut pas faire dégrader l'état de son véhicule, les choses pourront changer dans le bon sens. La course au gain ne devrait pas être la préoccupation essentielle de ceux qui ont accepté de faire du transport routier leur métier. Mais, avant, il nous faudra aménager des gares routières pour contrôler les surcharges. Pour le moment, il n'en existe pas dans la province de l'Ouest.

On a aussi l'impression, dans l'opinion, que les transporteurs esquivent les visites techniques ?

Au niveau de l'Ouest, nous avons un centre de visite technique informatisé. Il a été mis sur pied avec l'appui du gouvernement. Et je demande à tous les transporteurs de mon ressort de compétence, de veiller à ce que leurs véhicules soient suivis dans ce centre. Afin d'éviter des désagréments. L'image de notre secteur d'activité en dépend. Ceux qui choisissent de ne pas faire des visites, sont ceux qui comprennent que leurs voitures sont hors d'usage. Nous allons travailler avec les autorités administratives pour trouver une solution à ce genre de véhicule. C'est un engagement que je prends. Si nous y parvenons, il pourra nous permettre d'améliorer nos prestations.


Source: Quotidien Mutations


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