Que ressentez-vous à l'annonce de votre élection comme Ballon d'or
France-Football 2010 ?
Beaucoup d'émotion. C'est pour moi un grand honneur d'être élu Ballon d'or, mais
aussi d'être le premier Argentin dans l'histoire à recevoir ce trophée.
Etes-vous étonné de votre victoire ?
Honnêtement, je savais que je figurais parmi les favoris, parce que le
Barça a quand même connu une année 2009 fructueuse où on a tout gagné. Mais je
ne pensais pas m'imposer par une marge aussi importante (240 points). Vous
savez, le Ballon d'or, c'est quelque chose de très important pour moi. Tous ceux
qui l'ont gagné étaient des grands joueurs. Et certains grands ne l'ont jamais
gagné.
A qui le dédiez-vous ?
A ma famille. C'est eux qui ont toujours été présents quand j'ai eu
besoin d'eux. Ils étaient à cotés de moi, et ressentaient des émotions parfois
encore plus fortes que moi. C'est à eux que je pense.
Cette année, vous avez été heureux en club, moins en sélection
argentine. Avez-vous douté à un moment de ne pas participer à la Coupe du monde
?
Non, pas vraiment. J'étais assez confiant, en dépit des difficultés
qu'on a pu connaître dans les éliminatoires. Je savais qu'on serait au Mondial.
Le plus dur ne commence t-il pas pour vous ?
Certainement. Ca ne va pas être simple de confirmer une année comme
celle qu'on vient de vivre. J'espère que la prochaine sera de la même veine.
Mais remporter le Ballon d'or deux années de suite, ce n'est pas facile
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