Samuel Eto'o s'est dit globalement de la victoire du FC Barcelone face au Sporting Portugal pour leur premier match en phase de poules de la Ligue des Champions 2008 - 2009.
Selon l'attaquant, le Barça a laissé le plus dur derrière, et est revenu à un niveau où il saura se montrer dangereux pour ses adversaires :"Notre public était un peu nerveux ces derniers temps, pas vraiment à cause de la manière mais plutôt la série de mauvais résultats". "[i Mais le public du Camp Nou sait calquer son soutien sur nos efforts. Si nous sommes en forme, ils sont heureux et font du bruit. Nous puisons notre confiance dans les matches comme ceux-là et eux aussi. [Mardi soir], c'était donc une victoire satisfaisante.]"
Concernant le penalty, si l'on a été surpris de voir Eto'o plutôt que l'habitué de l'exercice Lionel Messi - il avait encore tiré et marqué ce week-end en championnat - prendre la balle, le Camerounais assure qu'il n'y a pas de polémique :"C'était un moment clé et je savais que j'allais tirer le penalty alors pourquoi se battre ?" demande-t-il.".
Au top de sa forme
Concernant la rencontre, il s'est dit satisfait de la volonté de jeu des Portugais qui a permis d'avoir une rencontre ouverte contrairement à ce qui se passe en championnat : "Ce que j'ai aimé dans cette rencontre, et c'est souvent le cas dans les matches européens, c'est que les équipes adverses ne mettent pas dix hommes en défense ce qui est malheureusement le cas au Camp Nou en championnat. C'était un bon match de football et nous avons profité de quelques espaces pour nous imposer. Je dirais que le coach avait raison avant le match : les buts ne peuvent pas venir automatiquement. Vous avez besoin de chance et lorsque vous tirez au but une cinquantaine de fois, comme ce fut le cas sur l'ensemble de nos deux dernières rencontres, vous êtes sûr d'en marquer au moins deux ou trois."
Concernant son état physique - Eto'o a souffert de nombreuses blessures depuis deux ans -, le Camerounais assure être au sommet de sa forme : "Physiquement, je suis comme quand j’avais 18 ans et que je jouais au Real Majorque. Je me sens parfaitement bien, je n’ai pas peur d’aller au contact, je presse, et je sens que mes poumons me disent que je peux encore donner plus et tenter plus."
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