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Les cas de résistance aux Arv se multiplient
(09/06/2008)
Jusqu’ici, les personnes vivant avec le vih ne peuvent se contenter que des anti-rétroviraux de première et deuxième lignes. Ceux-ci sont des génériques venant d’Inde et subventionnés par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.
Par Adrienne Engono

Kaletra, Didanosine et videx sont quelques uns de ces médicaments. Les Arv de troisième ligne sont des médicaments de marque qu’on ne vend pas encore au Cameroun. Certaines de ces pvvih qu’elles développent des résistances à ces traitements. « Je développe un mal de pancréas depuis un mois et demi, les médecins me demandent de prendre Abacavire malheureusement dès, que je prends un seul comprimé, je commence à faire la diarrhée, j’ai la fièvre et les douleurs abdominales », déclare Gisèle Tchuenté, pvvih depuis huit ans que nous avons rencontrée allongée dans son lit à la cité universitaire à Yaoundé le 29 mai dernier.

Jean Claude Nzuopmin, coordonnateur d’une association des pvvih révèle que beaucoup de patients développent des résistances aux Arv disponibles au Cameroun. « Nous n’avons pas encore recensé les personnes se trouvant dans cette situation.», relève-t-il. Ce dernier souligne que chaque organisme a sa constitution et qu’il est nécessaire de considérer les différents traitements qu’a suivis le malade avant son admission au traitement à base des Arv. Il pense qu’avant la décision du gouvernement décrétant la gratuité de l’anti-rétroviraux, plusieurs patients, comme Gisèle, ont été la cible de certains guérisseurs qui leur ont proposé n’importe quoi.

Seulement, indique-t-il, c’est en général un problème de disponibilité financière. « Il y a des malades qui n’ont pas toujours les moyens de transport pour l’unité de prise en charge, ils ne respectent pas les rendez-vous encore moins l’hygiène de vie. Ils ne contrôlent pas leurs charges virales, les médecins aussi, faute de mieux, continuent de leur donner le traitement même s’il ne correspond pas à leur charge virale », explique-t-il.

Dans les centres agréés de prise en charge des personnes vivant avec le vih, c’est le mutisme et la méfiance. Approché le 30 mai dernier, Dr Kouanfack, chef de service de l’hôpital de jour à l’Hôpital central de Yaoundé, a dit qu’il n’est pas disposé à parler. Cependant, certains souhaitant rester dans l’anonymat, reconnaissent qu’il y a des personnes vivant avec le vih qui développent des résistances à l’anti-rétroviraux de première et de deuxième ligne. « Nous avons eu un cas tout récemment, après des examens attestant sa résistance à l’anti-rétroviraux, il a été évacué en Europe », affirme un médecin. Les anti-rétroviraux disponibles au Cameroun sont d’origine indienne. Mais celui-ci dit que seul un diagnostic peut confirmer la résistance.

Jean-Bosco Elat, le secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls), l’anti-rétroviraux est un médicament comme tout autre. Il peut avoir des effets indésirables sur celui qui le prend. Il attire tout de même l’attention des uns et des autres sur la nécessité de faire un diagnostic pour faire certaines déclarations. « Il n’y a que les anti-rétroviraux de 1ère et 2ème ligne qui sont gratuits pour certaines personnes au Cameroun. Ceux de 3ème ligne sont payants », a-t-il conclu.



Source: Le Jour Quotidien


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