Etudiante en troisième année à la Faculté des sciences économiques et de gestion appliquée à l’Université de Douala, Estelle est orpheline de père et l’aînée d’une famille de six enfants. Tout a commencé le 19 mars 2006 au quartier Cité Cicam, dans la capitale économique. Ce jour, Estelle a fait une chute dans son domicile alors qu’elle effectuait le ménage. Une heure après l’incident, elle a été admise aux urgences de l’hôpital Laquintinie. Selon sa maman, la nommée Ngangoue Anne Béatrice, on lui a dit qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, après avoir prescrit les antibiotiques et les anti-inflammatoires, et conseillé les tampons alcoolisés. En janvier 2007, ce traitement n’aboutira à rien car le genou gauche d’Estelle continue à prendre du volume.
L’orpheline et sa maman ont fait tour à tour l’hôpital Laquintinie, l’hôpital Général de Douala, et la Clinique de l’aéroport. Dans ce parcours douloureux, la maman apprend tout d’abord que sa fille a un kyste au genou gauche. Ensuite les médecins l’informent qu’il s’agit plutôt d’un cancer. Comme si cela ne suffisait pas, la malade souffre également de tuberculose. Veuve et ne disposant plus d’assez de moyens financiers, madame Ngangoue Anne, la mère d’Estelle lance un cri de détresse à l’endroit des âmes de bonne volonté. Signalons que jusqu'à ce jour, Estelle suit des séances de chimiothérapie à l’hôpital Laquintinie de Douala, pour une durée indéterminée. 160 000 Fcfa est la somme allouée pour une séance de chimiothérapie. Cette jeune fille supplie toute larmoyante les personnes désireuses de lui venir en aide moralement comme économiquement. Selon les médecins, il existe une possibilité de guérison : c’est la fabrication d’une prothèse qui va nécessiter l’évacuation de la malade en Europe. En attendant de l’aide, Estelle reste cloîtrée à son domicile et se déplace grâce à des béquilles.
Source: Le Messager
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