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Le Père Pierre Hebga est mort
(05/03/2008)
Le jésuite a rendu l’âme hier à près de 80 ans dans un centre de rééducation de la banlieue parisienne.
Par Alliance Nyobia

Meinrad Pierre Hebga, le père Hebga, comme il était plus communément appelé, est mort hier matin « dans un centre de rééducation à 75 km de Paris », a appris CT de source proche du disparu. Il aurait eu 80 ans ce 31 mars. C’est une grande figure, pluridisciplinaire et multidimensionnelle qui quitte ainsi la scène. En effet, le père Hebga aura marqué son temps et ses contemporains de diverses manières. Par la portée intellectuelle de ses ouvrages, la qualité de ses contributions scientifiques, mais aussi et surtout par son travail de prêtre. Les foules en quête de mieux-être qui allaient vers lui retiendront assurément cet aspect de l’homme.

Il faut dire que ce fils de catéchiste a été très tôt orienté vers la foi. Après des études primaires et secondaires brillantes, effectuées en sautant certaines classes, Meinrad Hebga entre à l’université grégorienne de Rome pour apprendre la théologie. Il y décrochera une licence puis une maîtrise en la matière. Ensuite, départ pour la Sorbonne en France, où ses études seront sanctionnées par un doctorat en philosophie. Au passage, il décroche une licence en sciences sociales après des études à l’Institut catholique de Paris.

Ordonné le 22 décembre 1951 à Rome, le Père Hebga s’est ensuite révélé un humaniste et un patriote, profondément attaché à son pays, un africaniste croyant à une Afrique positive, mais également un esprit ouvert sur l’universel. Promoteur du Renouveau charismatique au Cameroun, le jésuite décédé s’était aussi forgé, dans l’opinion, une réputation de grand exorciste. Laquelle confortait sans doute aussi sa stature d’homme de Dieu. Il avait engagé, à sa manière, un combat absolu contre le mal – dans le sens premier du terme. En priant pour les malades, les possédés, prenant des positions fermes contre les sectes pernicieuses. Un travail pour lequel une bonne dose de sacrifice personnel était nécessaire.

Dans un entretien avec CT paru en octobre 2006, l’homme a parlé des sollicitations dont il était alors l’objet de la part de personnes en détresse : « C’est proprement infernal. Tous les mardis et les vendredis, je reçois ici à l’aumônerie de Melen au moins trois cents personnes. Les mercredis, c’est plus de mille personnes qui viennent vers moi à Nkol-Eton. Après ça, je descends à Mangen [entre Yaoundé et Boumnyébel]. Sans compter qu’on m’invite ici et là à travers le pays et même en dehors du Cameroun ». Il vient d’être invité ailleurs.




Source: Cameroon Tribune


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