Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Société
Le Gicam exige la libération du pont du Wouri
(09/12/2008)
Entre autres solutions, les opérateurs économiques préconisent l’arrêt des travaux à partir du 20 décembre 2008.
Par Léopold Chendjou
Les travaux de réhabilitation sur le pont du Wouri plombent les entreprises à Douala
Les travaux de réhabilitation sur le pont du Wouri plombent les entreprises à Douala
Face aux multiples désagréments que subissent les opérateurs économiques du fait des travaux de réhabilitation du pont sur le Wouri, une réunion de crise s’est tenue jeudi 04 décembre 2008 à la base Razel de Bonabéri. Le Secrétaire général de la région du Littoral, les délégués régionaux des Travaux publics et des Transports, et les représentants du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) et les entreprises en charge des travaux y ont pris part. La rencontre avait pour unique objectif l’évaluation des répercussions des travaux de réfection de cet ouvrage sur l’activité économique, le pont sur le Wouri constituant le principal lien entre la zone industrielle de Bonabéri où sont basées d’importantes industries, et la capitale économique camerounaise. Il fallait donc faire des propositions et des recommandations pour remédier aux désagréments subis par les opérateurs économiques. Pour ce qui est des recommandations, les opérateurs économiques, par la voix du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), ont insisté sur deux point majeurs : l’arrêt des travaux de réfection dès le 20 décembre 2008, et ce jusqu’au 2 janvier 2009. “ C’est beaucoup plus une mesure de portée sociale. Cette solution a le mérite de desserrer un tout petit peu l’étau pour permettre aux populations de se mouvoir plus facilement pendant les fêtes de fin d’année. Ce sera une véritable catastrophe si les gens doivent passer deux heures voire plus pour se rendre d’un bout à l’autre pendant les fêtes… ”, explique un membre du Gicam.
Il a par ailleurs été demandé à l’entreprise en charge des travaux d’en accélérer le rythme. Les ouvriers de Razel devront donc travailler toute la nuit et les jours fériés. Cette autre solution devrait permettre d’écourter le délai de livraison des travaux. Les forces du maintien de l’ordre ont aussi été appelées en renfort pour discipliner les automobilistes empruntant le pont sur le Wouri. Elles devront donc être en faction tout le long de l’ouvrage quinquagénaire, avec une interdiction itérative d’instaurer une barrière de contrôle avant.

Pertes économiques

Pour les opérateurs économiques, les mesures ci-dessus proposées auront l’avantage de fluidifier un tout petit peu la circulation de leurs produits sur le pont du Wouri. Une circulation mise à rude épreuve depuis quelques semaines avec le début des travaux sur le bras mort de cet ouvrage. A côté des usagers qui doivent mettre deux ou trois heures de temps avant d’atteindre l’autre bout du pont, c’est la catastrophe pour les unités de production installées dans la zone industrielle de Bonabéri. Quelques illustrations. Les responsables des Cimenteries du Cameroun (Cimencam) constatent que l’acheminement de leur produit éprouve des difficultés depuis quelque temps. Célestin Tawamba, patron de la Pasta (entreprise productrice de pâtes alimentaires), dit avoir déjà laissé 15 % de son chiffre d’affaires dans les embouteillages. A la direction de la production de Nestlé, l’on note un dépaysement réel des employés et les responsables s’attendent à une baisse de la production d’au moins 10 % …

Aïcha Noucti, du groupe Batoula et de la société Adic à Bonabéri, citée par Cameroun Tribune dans son édition du jeudi 04 décembre 2008, estime que les embouteillages leur créent beaucoup de désagréments. “ Nous recevons tous les jours des conteneurs à l’usine. Non seulement, nous éprouvons beaucoup de difficultés pour les acheminer, mais aussi, pour approvisionner nos clients à Mboppi parce que les camions mettent plusieurs heures sur le pont ”, explique-t-elle.

Du côté de l’entreprise en charge des travaux, l’on justifie ce désagrément par l’incivisme des automobilistes, et surtout l’accroissement exponentiel du parc automobile dans la capitale économique “ Le flux de véhicules et semi-remorques circulant sur le pont s’est accru depuis 2002. Il faut donc que tout le monde respecte un minimum de règles pour faciliter la traversée sur le pont ”, soutient Mme la déléguée régionale des Travaux publics pour le Littoral.



Source: Le Messager


Partager l'article sur Facebook
 
Classement de l'article par mots clés Cet article a été classé parmi les mots-clé suivants :
société  pont du wouri  travaux  
(cliquez sur un mot-clé pour voir la liste des articles associés)
Discussions Discussion: 2 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site