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Le DSGN suspend ses collaborateurs
(19/06/2008)
Cameroun: Edgar Alain Mebe Ngo’o suspend pour 3 mois certains de ses collaborateurs au nom de Paul Biya, pour des " fautes professionnelles " jugées graves.
Par Léger Ntiga
Edgar Alain Mebe Ngo’o le DSGN
Edgar Alain Mebe Ngo’o le DSGN
Cette fois, ce sont le commissaire de police Minkoué Eyenga, le chef de service de la coordination des enquêtes économiques et financières à la direction de la police judiciaire (Dpj) et le commissaire de police principal Jean Pierre Moutassi, adjoint au chef de service des études et de la coordination des enquêtes criminelles à la Dpj qui ont été sanctionnés par le Dgsn.

Pour une partie de l’opinion, ces sanctions tombent au bon moment. Elles sont donc de ce point de vue saluées et présentées comme légitimes dans un contexte où la tendance est de présenter les cadres de la Sûreté nationale frappés comme tendant à brouiller les pistes autour des enquêtes judiciaires liées à "l’opération épervier". Ils sont en effet, accusés d’être à l’origine des fuites autour des auditions des personnalités à la Dpj. D’autant que la décision prise hier, par le Dgsn intervient au lendemain d’un autre coup au " dessous de la ceinture ", à savoir, l’audition à Douala et Yaoundé de journalistes ayant lu ou exploité les procès verbaux d’audition de Yves Michel Fotso dans l’affaire " Albatros ".

Mais à bien y regarder, les sanctions prises hier, à l’encontre de M. Moutassi et de Mme Minkoué risquent de couvrir d’illusions, des affaires dont l’opinion sait qu’elles violent au quotidien les règles élémentaires de procédures. Cette réalité irréfragable est chaque jour dénoncée autant par les prévenus en détention préventive à la prison centrale de Kondengui que par leurs conseils. Comme ce fut le cas avec le procès qualifié de kafkaïen de Titus Edzoa en 1997. Comme cela se fera par la suite avec les affaires, Mounchipou Seïdou, Pierre Désiré Engo, Ondo Ndong, etc. Il ne s’agit point ici de dédouaner les concernés qui ont pu commettre des fautes pénalement répréhensibles dans l’exercice de leurs fonctions respectives.

La question est plutôt d’interpeller la direction de l’Etat sur le cours qu’elle a inculqué aux différents relais de l’administration publique au Cameroun. Où l’on fait du trafic d’influence un usage normal dans la procédure administrative. De source bien introduite, et même si l’on tient ces deux responsables de la police pour coupables où, parmi certaines autorités chargées de réprimer le type de fautes incriminées (et on le tient de source sûre), ont, elles-mêmes suscité des fuites de documents. A titre d’exemple, l’un des procès verbaux s’étant retrouvés dans les boîtes électroniques des journalistes proviendrait d’un cabinet insoupçonné de l’un des pôles de l’exécutif du pays.



Source: Quotidien Mutations


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