Le gros du contingent est constitué de ressortissants centrafricains en majorité concentrés dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est et du Nord.
Fuyant l’instabilité qui a cours dans leur pays, ils sont suivis par ordre d’importance par les Tchadiens, les Nigérians, les Nigériens, et une infime partie de Mauritaniens.
En terme d’observations, le comité interministériel fait état d’une situation préoccupante dans les zones non aménagées par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), marquée par la promiscuité ainsi que la dissimulation de nécessiteux par les familles.
Instauré en mi-mars dernier par le chef de l’Etat Paul Biya, cette institution est chargée d’examiner les défis humanitaires, socioéconomiques, sanitaires et sécuritaires découlant de la présence massive des réfugiés au Cameroun, à l’effet de proposer au gouvernement les mesures appropriées pour y faire face.
Plateforme de concertation entre le gouvernement et les institutions internationales, en vue d’une gestion harmonieuse de la situation des réfugiés, il doit tenir compte des préoccupations légitimes des communautés locales d’accueil.
Le comité interministériel ad hoc proposera également toutes autres mesures utiles, dans le cadre de la gestion des situations d’urgence concernant les réfugiés au Cameroun.
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