Julio César a commis une énorme bourde face aux Pays-Bas
Le Brésil affrontait le Pays-Bas dans ce qui constitue quasiment un classique de la coupe du monde, les deux équipes s'étant affrontées en 1998 et en 1994, en demies et quarts de finales.
Dans une rencontre que les observateurs avaient attribuée au Brésil, les Pays-Bas ont brisé le signe indien et l'ont emporté face à la Seleçao qu'ils n'avaient plus battue depuis 1974 : une surprise de plus dans une coupe du monde qui ne fait aucun cadeau, même aux équipes en théorie les meilleures.
Dans un match décevant au vu de la qualité technique des joueurs sur le terrain où les 22 nous ont offert des duels, tacles virils, antijeux et contestations constates là où on se serait attendu à du jeu très léché de part et d'autre, la Hollande a su parfaitement attendre son moment et prendre le contrôle des choses, jouant à la Brésilienne sur le talent individuel de ses joueurs : Robben, Van Persie, et surtout Sneijder.
En effet, le Brésil a dominé l'entame de match et logiquement ouvert le score face à une équipe de Pays-Bas démobilisée et quasiment à l'agonie en début de match ; le Brésil a déroulé et dominé son adversaire qui s'est appuyé sur un excellent Stekelen pour se maintenir à flots.
Brouillons, les Bataves n'arrivaient pas à sortir la tête de l'eau, avec un Robben parfaitement maîtrisé par la défense brésilienne et un Kuyt inhabituellement sobre dans son jeu : tout un symbole qui laissait présager d'une seconde mi-temps difficile.
Pourtant, les choses allaient changer dès l'entame de la seconde période. Pas forcément plus précis dans le jeu collectif, les Néerlandais allaient s'en remettre à la qualité technique d'un Arjen Robben qui allait monter en puissance, comptant sur le relâchement de la défense adverse, à l'image d'une erreur de Julio César couplée à un csc de De Melo.
Sneijder a inscrit le but de la victoire face au Brésil
Dominateurs jusque là, les Brésiliens allaient tomber dans la nervosité et commettre beaucoup de fautes sur un Robben devenu inarrêtable. A la 70e minute, sur corner, les Pays-Bas allaient prendre l'avantage face à des Brésiliens médusés qui n'avaient certainement jamais prévu ça ; menés pour la première fois dans cette coupe du monde, les champions 2002 allaient complètement se démobiliser, à l'image du carton rouge stupide de Felipe Melo qui avait essuyé ses crampons sur Robben.
Lucio, Kaka et Maicon allaient bien tenter de sonner la révolte, mais c'était déjà trop tard, tant les Hollandais semblaient avoir étudié leur adversaire et et pris le contrôle des opérations. N'eût été une facilité étonnante dans les choix, ils auraient d'ailleurs pu humilier le Brésil et lui infliger un troisième but qui aurait sans doute rappelé la finale de la coupe du monde 1998.
Au final, les Pays-Bas s'imposaient 2 à 1 après avoir parfaitement géré la rencontre face à un adversaire sans doute supérieure, mais avec des talents comme Sneijder parfaitement rompus à ce type d'exercice face à un Brésil trop facile depuis le début de la compétition.
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