Suite à la modification de la Constitution par l’Assemblée nationale, portant sur la limitation de mandats présidentiels à deux ans renouvelable une fois, le SDF avait invité les Camerounais à observer lundi, une journée de deuil national en « arborant les tenues noires pour marquer cette journée ».
De même, le président du SDF, John Fru Ndi et ses collaborateurs avaient demandé aux Camerounais de rester chez eux ce jour, ce qui n’a pas été le cas.
Les responsables de cette formation politique qui ont multiplié des déclarations dans ce sens ces derniers temps n’ont pas été suivis par les Camerounais.
Selon des échos en provenance des quatre coins du pays, les populations ont vaqué normalement à leurs occupations, y compris dans la ville de Bamenda (Nord-ouest) où réside le président national du SDF.
Dans la ville de Douala considérée par le pouvoir comme « un nid d’opposition », l’on a enregistré aucune perturbation d’activités, au point que très peu de gens savent même qu’une action a été entreprise dans ce sens.
« Nous avons suivi les gens parler de ce sujet. Mais, comme vous pouvez le constater, cela n’a pas été pris au sérieux, raison pour laquelle ce mot d’ordre n’a pas prospéré », a déclaré un habitant de Douala.
« C’est maintenant que j’entends parler d’une telle chose. Je pense que l’appel à une journée de deuil national parce qu’on a modifié la constitution démontre les limites de l’opposition. Cela ne me surprend pas qu’on n’ait pas accordé l’importance à cela », a renchérit un autre.
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