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Journée internationale de la femme du 8 Mars : Qui violente qui ?
(07/03/2009)
La journée internationale de la femme qui se célèbre le 8 mars de chaque année, est l’occasion pour beaucoup de femmes de s’insurger contre les violences faites à leurs congénères
Par Rédaction Bonaberi.com (Anne Mireille Nzouankeu)
« Femmes et hommes, ensemble mettons fin aux violences faites aux femmes et aux jeunes filles » : tel est le thème de la 24ème journée internationale de la femme.

La femme est communément appelée sexe faible à cause de sa fragilité physique. Sa morphologie lui confère également la capacité de porter des enfants, et la société a tôt fait de la confiner au rôle de « faiseuse d’enfants », « ménagère » et même « consommatrice ». Les rôles de mère et d’épouse contribuent pourtant grandement à la promotion sociale des hommes. Les femmes travailleuses aussi n’échappent pas à la stigmatisation. Même lorsque l’homme et la femme travaillent à l’extérieur de la maison, c’est généralement la femme qui doit se lever tôt pour apprêter les enfants, préparer le petit déjeuner, aller déposer les enfants à l’école, vérifier les cahiers des enfants le soir, veiller au bon fonctionnement de la maison et même « satisfaire » son mari. Elle est aussi l’oreille attentive qui écoute les confidences de son époux et s’avère très souvent une bonne conseillère. Malgré tout ceci, la femme reste presque toujours en second plan : « derrière » le grand homme.

S’il est vrai qu’au Cameroun, des progrès considérables ont été enregistrés pour réduire le fossé qui existe entre hommes et femmes, des choses restent encore à faire dans plusieurs domaines. La femme mariée peut certes désormais sortir du pays sans l’autorisation de son mari toutefois, les jeunes filles restent victimes des mariages précoces . Les rites de veuvage sont plus pénibles pour les femmes que pour les hommes. La polygamie est juridiquement admise au Cameroun et est plus intense en milieu rural à cause des croyances socio-culturelles. En effet, certaines traditions considèrent la femme comme un signe de notabilité et de prestige. Elle constitue également une main d’œuvre gratuite et docile pour les terres de ces messieurs. Les lois étant faites par les hommes, ceux-ci les ont taillées à leur mesure. Un homme peut avoir autant de femmes qu’il le veut et pense que les femmes doivent accepter cet état de chose. Toutefois, ce même homme ne supporte pas l’idée que l’une de ses multiples femmes puissent fréquenter un autre homme. Il n y a qu’à voir le nombre de crimes passionnels qui est sans cesse croissant.

A croire que les sentiments sont différents selon qu’on soit un homme ou une femme ! Pour ce qui est du droit à la terre, les régimes fonciers traditionnels disposent que, les femmes ont la possibilité de mettre en valeur les terres sans pour autant en être les propriétaires. Beaucoup de femmes continuent d’être victimes de mutilations sexuelles. Les femmes sont rendues frigides par l’ablation de leur clitoris. Les hommes qui encouragent ces excisions utilisent comme prétexte la recherche de la fidélité de la femme.

Alors que des voix s’élèvent de partout pour crier la violence faite aux femmes, certains hommes commencent eux aussi à se plaindre d’être plutôt les victimes des femmes. Nous avons baladé notre micro dans les rues de Yaoundé pour savoir « qui violente qui ? Les réponses sont surprenantes.




Photo illustrative de la journée internationale de la femme du 8 Mars 2009 suivie du mot du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon
Photo illustrative de la journée internationale de la femme du 8 Mars 2009 suivie du mot du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon



« Il nous incombe à tous, hommes et femmes, membres des forces armées et des forces de maintien de la paix, simples citoyens et dirigeants, de contribuer à mettre un terme à la violence contre les femmes. Les États doivent tenir les engagements qu’ils ont pris de lutter contre la violence, en traduisant en justice les auteurs de ces actes et en offrant des moyens de recours aux victimes. Chacun de nous doit parler de ces actes de violence en famille, sur son lieu de travail et dans sa communauté, pour qu’un terme y soit mis. », Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.

Le reportage de Bonaberi.com




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