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Je veux donner une chance aux jeunes filles
(12/06/2008)
Directrice de l’atelier d’écriture organisé par le Goethe-Institut en vue d’inciter les jeunes filles à l’écriture elle en présente les axes.
Par D.E

Pourquoi avoir opté pour un atelier essentiellement destiné aux jeunes femmes?

Parce que lorsqu’on regarde l’environnement littéraire, on se rend compte qu’il y a très peu de femmes. C’est pour combler ce manque et cette attente que j’ai pensé qu’il serait intéressant d’organiser cette résidence d’écriture aux nouvelles courtes destinée aux jeunes femmes. Ce projet me tient à cœur parce que moi-même j’ai été formée de cette façon là. Je suis passée par la ronde des poètes où j’ai fait des exercices et des techniques d’écriture de la poésie. Mais avant cela, je suis passée dans le moule de Séverin Cécile Abega. C’était dès la classe de seconde. Et ensuite, je suis directrice assistante d’atelier dans l’atelier de la Nolica de Pabe Mongo depuis 2002. Donc, je me suis faite dans ce moule et nous avons pensé avec la directrice du projet (Claudia Martinek) qu’il fallait former les jeunes filles pour permettre l’éclosion des talents. Donc pour moi, c’est comme si je tiens par la main la petite fille qui a été au fond de moi et qui a été entraînée. Je rétrocède ce que j’ai reçu.

Pourquoi avoir ciblé les jeunes filles de 18 à 22 ans ?

Pour ce qui est de l’âge, je pense qu’il était important d’intéresser la tranche d’âge la plus jeune à ces techniques. Je pense que, si une dame de soixante ans publie aujourd’hui, comparée à une jeune femme qui l’a déjà fait, elle est jeune auteure. Donc, ce n’est pas une question d’âge. Si on commence plus tôt, peut-être plus tard on aura une pépinière de talents.

En quoi consistera cet atelier qui se tiendra en octobre et septembre prochains ?

Il va consister en l’écriture de nouvelles. Des récits courts en général et la nouvelle en particulier. Il s’agira de leur montrer comment on peut structurer son imaginaire et de montrer comment le nourrir au départ. Pour nourrir son imaginaire par exemple, on peut s’intéresser à son environnement et fréquenter des auteurs vivants ou morts. Il y a également des techniques d’écriture que nous allons leur apprendre.

Pourquoi avoir choisi de travailler sur le thème de l’espace ?

Il n’y a pas de raisons particulières. Nous allons travailler sur différents thèmes et sur les constructions. Nous travaillerons de façon englobante autour de la construction des nouvelles.

Cet atelier a pour vocation de se tenir dans toutes les provinces du pays. Comment cela s’organisera-t-il ?

Dans un premier temps, je devrais former les formateurs qui se recrutent chez les écrivains, les professeurs de français entre autre. C’est dire qu’ils ont une base commune au départ. C’est par la suite que l’atelier en lui-même sera lancé et chaque formateur aura la charge de former les jeunes filles dans les différentes provinces.

Qu’attendez-vous à la fin de cet atelier?

J’attends de belles œuvres de bonne qualité. Surtout quand nous avons que les auteures des meilleures nouvelles seront alors invitées à participer à l’atelier final animé par l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo au Goethe-Institut Yaoundé en novembre 2008.


Source: Quotidien Mutations


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