Hubert Mono Ndjana, l'ex PCA de la Sociladra, a enterré la hache de guerre avec sa remplaçante.
Le Pr. Hubert Mono Ndjana, jusque-là considéré comme le plus grand “ opposant ” au règne d'Elise Mballa Meka à la présidence du conseil d’administration de la Sociladra, choisit un moment solennel pour son grand retour dans la maison. L’information fait des gorges chaudes dans les chaumières et au sein de la communauté des artistes.
“ Mme le ministre Ama Tutu Muna m’avait demandé d’œuvrer pour la paix et le retour au calme dans cette société civile de gestion collective. J’ai compris qu’il fallait que j’abandonne la guerre qui à un moment donné ne servait plus à rien. Il y a un temps pour la guerre et un autre pour la paix. Il faut savoir opérer les bons choix ”, explique au Messager Hubert Mono Ndjana. Pour donner un cachet particulier à la célébration, les responsables de la Sociladra organisent une série des manifestations au siège de la société au quartier Bastos. “ La Sociladra organise la célébration de l’évènement cet après-midi sous la formule d’une journée portes ouvertes ”, explique Marie Germaine Ndzié, responsable de la communication.
Il y aura au programme : une exposition des livres, des séances de lecture publique. On annonce la présence de nombreux auteurs, membres de la Sociladra, qui pendant quelques heures, vont déclamer ou rendre des extraits de leurs poèmes et divers textes. Les organisateurs de la cérémonie pensent qu’en réunissant au sein de la même enceinte un grand public composé d’élèves, des médias, des auteurs membres de la Sociladra et autres consommateurs des produits livresques, l’occasion sera idoine pour une sensibilisation offensive. “ En rapprochant les consommateurs des auteurs, on réussit à faire passer le message et à faire comprendre à tous, la nécessité qu’il y a à faire un bon usage des œuvres littéraires. Il s’agit aussi d’amener les gens à savoir qu’ils doivent aider à la création artistique en payant les droits d’auteur ” souligne le responsable de la communication de la Sociladra.
“ Je serai au siège de la Sociladra à 15 heures pour apporter ma solidarité et ma contribution à l’épanouissement des créations artistiques. Cette célébration vient à point nommé car les sociétés civiles de gestion collective ont du mal à faire passer l’idée que les livres écrits par les auteurs ne sont pas faits pour être présentés gratuitement par les enseignants ”, commente Hubert Mono Ndjana. Il pense que les créations artistiques sont une activité économique rentable, si les autorités s’engagent à lutter efficacement contre la piraterie.
Source: Le Messager
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