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Guerre contre les centres de santé clandestins au Cameroun
(09/02/2009)
Les conditions d'hygiène y sont déplorables et le personnel apparemment peu qualifié. En plein carrefour de Tonnerre, au quartier Bépanda, un centre de santé est perché au 2e étage d'un immeuble.
Par Cameroon Tribune
Le délégué de la santé publique de Douala va en guerre contre les centres de santé clandestins.
Le délégué de la santé publique de Douala va en guerre contre les centres de santé clandestins.
Il faut emprunter un escalier obscur pour y accéder. Un étroit et curieux couloir tient lieu de salle d'attente où est disposé un long banc. La porte juste en face donne sur la salle de consultation. Une dame est occupée à décortiquer des courges et sans doute, le vacarme qui vient d'en bas l'empêche d'entendre la sollicitation d'un nouveau client.

Vêtue d'une blouse blanche, madame l'infirmière joue en même temps le rôle de réceptionniste. Elle finit par lever la tête.

Sur la table de consultation sont empilés de vieux carnets de santé. A côté, des épluchures de courges et dans l'autre coin, des graines sur un plateau. « Le carnet coûte 300 F et il faut payer la consultation à 1000F », répond l'infirmière au reporter. Entre-temps, elle porte les paramètres sur le carnet. Après avoir écouté le patient, elle lui demande de passer au laboratoire pour une série d'examens.

En fait de laboratoire, c'est un petit trou qui tient lieu de laboratoire. Pour le moment, le laborantin est allé s'acheter de quoi manger. Une chance. Une forte odeur de chlore flotte dans l'air. Sur une table branlante, on voit des ampoules, des seringues, du coton, des ciseaux, toutes sortes de tubes et bouteilles pleins de liquides à l'hygiène douteuse. Des poches de perfusion à moitié entamées sont accrochées sur le mur.

Une porte donne sur la salle d'hospitalisation où sons disposés des lits métalliques rouillés. Des draps, qui n'ont plus de draps que le nom, enveloppent des matelas à la constitution douteuse. C'est presque le même cliché dans la dizaine de centres de santé que le reporter visite. Sur des grosses plaques bien en vue, sont consignés les services disponibles.

Il s'agit pour la plupart, dans ces centres de santé, de laboratoire, accouchement, pédiatrie, gynécologie, consultation prénatale, vaccin et autres. Pour le quartier Bépanda seulement, un habitant nous révèle qu'il en existe au moins une vingtaine, tous perchés à l'étage. Il y en a également aux quartiers New-Bell, à Madagascar, Dakar, Logbaba

A Mabanda du côté de Bonabéri, c'est la même réalité, toujours plus sinistre. Des maisons d'habitations ont été transformées en centres de santé. Beaucoup sont logés à l'intérieur du quartier, certains dans des marécages et des endroits broussailleux. Aussi curieux que cela puisse paraître, les malades ne manquent pas. Au contraire, on les compte par dizaines. Et c'est contre ces établissements que le délégué régional de la Santé publique part en guerre pour non respect de la réglementation.




Source: Cameroon Tribune


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