Un accident grave la circulation à Buéa
Il ne se passe pas un seul jour sans qu'on n’assiste à des accidents de circulation suite à l'inconscience de certains usagers de la route. Moto taximen, taximen, conducteurs des véhicules de transports publics, de véhicules personnels,tous baignent dans le non-respect du code de la route et cette mauvaise habitude ne se conjugue plus au temps présent chez plusieurs d’entre eux..
Hier à Buea dans la mi-journée au lieu dit « Brigade place », nous avons été témoin d'une scène, pour ne pas dire d'un accident qui interpelle les usagers de la route dans notre pays. Une Range Rover roulant à tombeau ouvert venait de prendre à son bord un certain Bah Evanarius, agent à la délégation provinciale des transports quand elle a violemment percuté une poutre située en bordure de la chaussée. Propulsé par l’obstacle le véhicule s’est écrasé sur un taxi immatriculé SW 2513 E roulant en sens inverse.
Sur le coup, Monsieur Bah Evanarius, résident au quartier Mile 16 à Buea et l’un des quatre occupants de la Range Rover immatriculée LT 8881 O impliquée dans l’accident, a rendu l’âme sur le champs coincé dans la ferraille.
Selon les témoins rencontrés sur place par les reporters de Camer.be, Monsieur Amba Akoko, l’autre occupant du même véhicule a succombé de ses blessures quelques heures plus tard. Messieurs Tangmbang George et Forcham Alex, les survivants de la Range Rover sont toujours en observation à l’hôpital général de Buea où ils suivent des soins intensifs.
A l'hopital général de Buéa on pense dejà à les évacuer à Douala selon une source proche de Camer.be
La même source affirme que l'on a aperçu le conducteur de la Range Rover roulant à vive allure avec son téléphone portable accroché sur son oreille. Nul n’est plus besoin de constater qu’au Cameroun, le nombre sans cesse croissant des accidents de la circulation est dû au non-respect de la réglementation en matière de code de la route.
Comment expliquer que dans un trafic aussi dense comme celui du lieu de cet accident, un conducteur de véhicule utilise en pleine manœuvre son téléphone portable. C’est dire donc que ce n’est pas la route, ni l’état de la route qui tuent, mais ce sont des hommes (c’est-à-dire les usagers de la route et les agents chargés de la sécurité routière) qui tuent et s’entretuent à travers leur propre mauvais comportement.
Maintenant qu’un autre drame s’est produit sur la route laissant sur les carreaux deux victimes , non seulement le ministère des transports est interpellé pour le non suivi des consignes du ministre des transports diffusés à l'intention des policiers et les gendarmes qui jonchent les rues de la province du Sud-Ouest, on attend surtout la prise de conscience des conducteurs automobiles.
Source: Camer.be
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