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Football : Journée blanche pour le championnat
(29/04/2013)
Les équipes de D1 et D2 ont effectivement boycotté la 10e journée Elite One et la 11e journée Elite Two du championnat de football professionnel qui devaient se disputer samedi 27 et dimanche 28 avril 2013.
Par Le Messager
L'Association des clubs d'élite du Cameroun (Acec) n'avait pas menti. Ce n'était pas une plaisanterie. Encore moins du chantage à l'effet d'avoir inutilement gain de cause. Les présidents de clubs ont finalement mis leur menace à exécution : celle de boycotter le championnat de football professionnel jusqu'à nouvel avis. Résultat : la 11e journée Mtn Elite two et la 10e en Elite One ne se sont plus jouées telle que prévue par la Ligue. Tous les stades homologués pour cette deuxième saison sont restés purement et simplement fermés comme l'avaient prédit les membres de l'Acec, réunis en conclave jeudi dernier à Yaoundé.

Un débrayage qui devrait certainement marquer d'une pierre blanche l'histoire du football professionnel au Cameroun puisque cela faisait des lustres que le public n'avait plus eu droit à pareille psychodrame. En 2012, on avait frôlé le pire mais les « grévistes » étaient revenus à de meilleurs sentiments après avoir été reçus en audience manu militari par le premier ministre chef du gouvernement qui avait promis de débloquer les fonds dans de brefs délais. Ce qui avait été fait. Cette année, ni Philémon Yang, encore moins Adoum Garoua, le ministre des sports et de l'éducation physique (Minsep) n'ont pu désamorcer la bombe. Et ce n'est que le début.

L'Acec promet de rester ferme et d'aller jusqu'au bout tant que leurs revendications ne trouvaient pas solution dans l'immédiat : « Nous n'avons pas de pression. C'est la Ligue qui ne veut pas faire dans la légalité. Il n'y aura plus championnat tant que la totalité de nos subventions ne nous est pas versée. La Ligue ne doit pas continuer à nous prendre pour des bêtes. Nous avons assez supporté comme ça. Après avoir disputé dix journées, nous sommes à genoux et nous refusons de continuer d'être géré comme une épicerie par des gens qui nous prennent pour des gamins prêts à les suivre partout où ils vont », réitère Emile Onambélé Zibi, le président de l'Acec que Le Messager a joint au téléphone hier soir.

C'est dire que même les éclaircissements de Pierre Semengue que les présidents de clubs accusent d'avoir fait main-basse sur les 360 millions Fcfa alloués aux équipes de D1 et D2 n'ont servis à rien. Lui qui a déclaré le 25 avril dernier par voie de communiqué de presse, que les revendications portées par l'Acec ne sont qu'un amas d'allégations. Le président de la Lfpc, concernant la subvention de l'Etat en faveur des clubs, rappelait fort à propos qu'elle est inscrite dans la Loi des Finances 2013 dont le déblocage intervient après la mise en place du budget de l'Etat qui a lieu chaque année, à partir du mois de mars. « Au stade actuel, le dossier est rendu à sa phase de liquidation au niveau du ministère des finances et les clubs en sont déjà informés. C'est dire que la Ligue n'a encore rien perçu de la subvention de l'Etat et son président ne saurait donc être accusé de détournement », précisait-t-il.


Quant à la subvention de la Fécafoot destinée à l'organisation des championnats, « seule une partie de la première tranche a été versée à la Ligue, en l'occurrence 75 millions Fcfa », indiquait Pierre Semengue qui ajoutait que toutes les subventions de la saison précédente, destinées aux clubs leur ont été entièrement reversées sans aucune retenue pour le compte de la Ligue. Dans la foulée, le général d'armée à la retraite avait pondu une circulaire intitulée « pas de mutation, pas d'argent ».

Un rappel à l'ordre dans lequel exigeait il aux dirigeants de clubs, la mutation d'associations en entreprises commerciales ; auquel cas ils attendront encore longtemps. Suffisant pour comprendre que dans cet embrouillamini la guerre entre ces deux factions est loin d'être terminée. Le professionnalisme au Cameroun a encore du chemin et devrait avant toute chose tordre le cou aux batailles rangées qui ont droit de citer. Mais comment ? Là est toute la question. L'arbitrage des instances en charge du sport est vivement attendu.


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