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Fete du 1er Mai : manque de cohésion entre les syndicats
(02/05/2008)
Les sept centrales syndicales que compte le Cameroun n’ont pas pu se mettre d’accord sur la méthode à adopter pour revendiquer les meilleures conditions de travail à l’occasion de la fête du 1er mai célébré jeudi et qui a laissé transparaître des fissures au sein du mouvement syndical, a constaté APA.
Par APA
Le Syntrac
Le Syntrac

 Les sept centrales syndicales que compte le Cameroun n’ont pas pu se mettre d’accord sur la méthode à adopter pour revendiquer les meilleures conditions de travail à l’occasion de la fête du 1er mai célébré jeudi et qui a laissé transparaître des fissures au sein du mouvement syndical, a constaté APA.

Certains syndicats, à l’exemple de la Confédération des syndicats autonomes du Cameroun (CSAC) et la Confédération générale des travailleurs (CGT-Liberté) ont préconisé le boycott notamment pour s’insurger du fait que « c’est le gouvernement qui organise la Fête du Travail ».

« Nous luttons depuis plusieurs années pour que l’organisation de la Fête du Travail ne soit pas confisquée par le gouvernement. Il s’agit là d’un vestige du parti unique que nous devons combattre et pour que cette Fête revienne à qui de droit », a déclaré Benoît Essiga, le président de CGT-Liberté.

Du moment qu’il y a « une pluralité d’organisations syndicales au Cameroun, il est normal que cette pluralité puisse s’exprimer chacune dans sa spécificité et non pas dans une sorte d’unicité imposée par le gouvernement », a-t-il souligné.




L'un des syndicats en marche
L'un des syndicats en marche

Ce responsable qui dénonce « l’unité syndicale imposée depuis 1972 par l’Etat », a déclaré qu’il est important aujourd’hui que « les travailleurs choisissent eux-mêmes leur orientation pour pouvoir mieux défendre leurs intérêts, que de continuer à assister à ce folklore organisé par le gouvernement qui débouche sur les choses qui n’ont aucun sens », a-t-il insisté.

Avis partagé par la CSAC, selon son secrétaire général, Louis Sombes, qui pense que « la Fête du Travail ne devrait pas se limiter à la confection des gadgets et à la victuaille autour des patrons ».

Dans ces conditions, a-t-il soutenu, «autant rester à la maison que d’apporter une caution à ceux-là qui se battent au quotidien pour spolier le travailleur ».

Pendant que ces deux centrales syndicales menacent de boycotter la Fête du Travail jeudi, d’autres centrales, à l’instar de la Confédération nationale des travailleurs du Cameroun (CSTC) et de l’Union syndicale des travailleurs du Cameroun (USTC), les deux structures qui concentrent plus de 50 pour cent de syndiqués du pays ont annoncé leur participation aux manifestations.

«L’idée de boycott avancée par certains de nos confrères n’est pas mauvaise en soi ; mais nous estimons qu’il fallait une large concertation où chacun aurait pu clairement donner sa position », a vivement réagi le porte-parole de la CSTC, l’ex centrale syndicale unique du pays jusqu’en 1991.



Quelques photos de la marche des entreprises a Douala


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