Les Turcs ont une énième fois renversé la vapeur dans cet euro pour aller chercher aux tirs aux buts les demi-finale face à une Croatie qui aurait du l'emporter.
Par Nkwayep Mbouguen
Demi finale historique pour la Turquie
S'il y a une qualité que les Turcs sont en train de démontrer depuis le début de
cet euro, c'est qu'ils ne sont jamais vaincus. Menés au score contre la Suisse et
la République Tchèque, Nihat et ses coéquipiers ont montré qu'ils avaient les ressources
pour renverser la vapeur et aller chercher la victoire. Hier soir encore, les demi-finalistes
de la coupe du monde 2002 y sont allés au forceps pour accrocher une demi-finale
historique.
Pourtant dominés, voire archi-dominés par les Croates, les Turcs qui étaient privés
de leur gardien titulaire - suspendu pour un carton rouge dans les dernières minutes
de la rencontre face à la République Tchèque - ont montré un bien piètre visage.
Rustü, titularisé dans les buts n'a pas semblé avoir la même vista qu'il avait montrée
lors de la coupe du monde en Corée, peu aidé par une défense plus qu'approximative.
Pendant les 90 minutes, les Turcs ne se sont créés qu'une seule véritable occasion,
devant remercier le poteau, quelques bons arrêts de Rustu et surtout une maladresse
hors-du-commun des Croates pour ces prolongations inespérées. La demi-heure s'est
déroulée comme l'heure et demie précédente, un forcing croate face à des Turcs qui
tenaient tant bien que mal.
Et lorsqu'à la 119e minute, Klasnic ouvrait (enfin) le score, on pensait les choses
terminées. C'était sans compter sur la olonté incroyable des Turcs, qui allaient
égaliser quasiment dans la foulée, par Pletiklosa, et obtenir la séance des tirs
aux buts avec en plus l'avantage psychologique.
Dans cette séance fatidique, les Turcs n'allaient pas trembler et réussir leurs
3 premiers tirs, tandis que Modric allait tirer à côté et que Rüstü allait se rattraper
de son match fastidieux en arrêtant le tir de Petric, offrant la demi-finale à la
Turquie.
Le match a été archi-dominé par la Croatie
Les Turcs ont encore une fois su comment renverser la vapeur, et sont allés au fond
d'eux mêmes pour chercher cette victoire. Aujourd'hui, nul doute que face à la Turquie
un match n'est jamais gagné tant que le coup de sifflet final n'a pas retenti. Ironie
du destin, c'est une qualité qu'on a longtemps attribué à une certaine équipe...
d'Allemagne, qui sera justement l'adversaire de la Turquie pour la première demi-finale.
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