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Euro 2008 : fin du premier tour !
(19/06/2008)
Le premier tour de l'Euro 2008 s'est terminé, avec son lot de surprises, déceptions et désillusions. Retour sur la première partie du tournoi
Par Nkwayep Mbouguen
Les Pays-Bas ont survolé le groupe C
Les Pays-Bas ont survolé le groupe C

Déjà la fin du premier tour de cet Euro 2008, avec tout ce que cela implique : des bonnes et des mauvaises surprises, des retraites, et quelques gros matchs. Retour sur les premiers matchs et zoom sur les 8 équipes qualifiées.

La bande des 9 points

Pays-Bas, Croatie, Espagne : ces trois équipes ont remporté leurs trois premiers matchs, et terminé avec le total des points possibles. Si ce n'était pas une surprise côté espagnol, tant l'équipe réunit un nombre impressionnant de stars - Villa, Torres, Xavi, Inesta, Fabregas... - on a été bien surpris par une très bonne équipe de Croatie qui a notamment dominé l'Allemagne, et terminé au premier rang de son groupe. Et que dire alors des Pays-Bas ! La bande à Ruud Van Nistelrooy pourtant privée du véloce Babel s'est payée le luxe de s'offrir pour ses deux premiers matchs les deux finalistes de la dernière coupe du monde, - même s'il faut le dire ils n'étaient pas dans la meilleure disposition. Avec une attaque impressionnante, les Pays-Bas se sont inscrits comme favoris en terminant premiers de leur groupe avec neuf buts marqués pour un seul encaissé. Mais malgré ce résultats chiffré, la défense des Pays-Bas même si elle n'a concédé qu'un but, n'a pas rassuré, et on a souvent eu l'impression que si les buts néerlandais restaient inviolés, c'était plus à cause du talent de Van der Saar et de la maladresse adverse (on se souvient des deux tentatives de lob presque identiques de Luca Toni et de Thiery Henry).

Côté croate, on semble avoir retrouvé les recettes qui ont mené en demi-finales lors de la coupe du monde 1998 : jeu rapide par attaques placées, solidité derrière. Mais la victoire croate face à l'Allemagne - comme justement en 1998 - semble avoir mis à jour plutôt les carences allemandes que le talent croate, et on attend toujours un premier test match pour juger de la qualité de cette équipe.

En ce qui concerne les Espagnols, on se demande si on ne va pas se diriger comme à chaque grande compétition à une désillusion ; en effet, taxés de favoris à chaque fois, les Espagnols survolent le premier tour mais peinent à arriver plus loin.




Les déceptions

La détresse d'Alexander Frei après sa blessureAu rang des déceptions de cet Euro, on compte bien sur la France, la Suisse et la Suède. Les Bleus qui avaient pourtant une équipe avec un nombre impressionant d'individualités semble n'avoir démarré que lors de des dernières 45 minutes face à l'Italie, à 10 contre 11 et privés de Franck Ribéry. Insuffisances physiques claires de certains joueurs et mauvais choix de Domenech semblent être les causes principales d'une déroute dans un groupe où l'on savait tout de même qu'une bonne équipe allait sortir.

Côté suisse, on n'arrive pas à digérer la blessure d'Alexander Frei qui a quitté prématurément ses coéquipiers après moins de 45 minutes lors du premier match. Meilleur buteur de l'histoire suisse, l'attaquant a cruellement manqué à ses coéquipiers qui ont clairement manqué de réalisme dans cet euro.

La Suède aussi peut avoir des regrets, après avoir été éliminée dans un groupe clairement à sa portée. Victorieux de la Grèce et battus par l'Espagne, les Suédois sont complètement passés à côté de leur match face à la Russie. Mais on peut remettre en question le choix du sélectionneur de titulariser Elmander sur le côté droit, lui qui est attaquant de pointe pur. Le Toulousain a complètement loupé son euro et handicapé son équipe à un poste qui ne lui convenait clairement pas.

Déception aussi, uniquement à cause de leur statut, de la Grèce. Certes champions d'Europe en titre, les Grecs qui n'avaient pas pris part à la dernière coupe du monde n'étaient pas réellement attendus dans cet Euro et sont sortis avec un seul but marqué et aucun point de pris.

La Répbulique Tchèque, qu'on donnait pourtant bien placée dans ce groupe derrière le Portugal, a tenu sa qualification jusqu'à une demi-heure de la fin du dernier match. Alors qu'ils menaient 2 à 0, les Tchèques ont encaissé 3 buts dont 2 en 2 minutes et ont été éliminés dans une rencontre qu'ils avaient pourtant maîtrisée.

On les attend toujours

La joie des Allemands après le second butMême si leur qualification n'est pas une surprise au vu de leur statut, on n'a toujours pas été convaincu par l'Allemagne et l'Italie. En effet, ces deux équipes qui faisaient pourtant partie du dernier carré de la dernière coupe du monde ont eu le plus grand mal à sortir du premier tour et se sont qualifiées lors du dernier match.

Les Allemands menés par un Ballack alternant le bon et le moyen bon ont après pourtant une bonne entame face à la Pologne ont été surpris par la Croatie, avant de battre avec beaucoup de peine l'Autriche. Les Allemands ont confirmé la tendance qu'on avait déjà aperçue en 2006, la rupture avec le jeu classique à l'Allemande, tout en rigueur et solidité défensive pour un jeu plus créatif et offensif. Mais la sauce n'a pas encore pris, et on espère la montée en régime des Allemands face à des équipes plus fortes.

Certes dans le groupe de la mort, la Squadra Azzura a affiché un bien triste visage lors de cette phase de poule, et a du s'en remettre à son héros Buffon pour éviter une élimination bien précoce face à la Roumanie. Certes, l'Italie a rarement survolé la phase de poules, mais au vu du jeu, on ne peut les placer au rang de favori. Mais à noter tout de même un semblant de réveil contre une équipe de France aussi mal en point, pour une belle victoire 2 à 0. Mais à noter que pour les quarts de finale, les Italiens seront privés de Pirlo et Gattuso.

La surprise turque

La bonne surprise de ce tournoi est l'équipe turque, qui a fait preuve d'un courage hors-du-commun. Menés 2 fois par la Suisse et la République Tchèque, les Turcs ont renversé la vapeur et remporté leurs deux derniers matchs. Menés 1 à 0 par la Suisse dans des conditions cataclysmiques, les coéquipiers de Nihat ont profité de la fin de la pluie pour mettre leur jeu en place et de s'imposer 2 buts à 1. Face à la République Tchèque, les Turcs ont inscrit 3 buts dans la dernière demi-heure et se sont qualifiés au forceps. Nul doute que cette équipe sera difficile à aller chercher.

Le favori portugais

Pépé et Christiano RonaldoNul doute que le grand favori de cette compétition, comme il y a quatre ans reste et demeure le Portugal. Plus mature que lors de l'Euro 2004 et de la coupe du monde 2006, les Portugais semblent avoir trouvé l'équilibre entre l'explosivité des joueurs offensifs et la rigueur des joueurs à vocation défensive. Les vice champions d'Europe en titre ont même prouvé que dans des matchs difficiles et très fermés, ils pouvaient allaient chercher dans leurs ressources et obtenir la victoire. Mais attention à la désillusion, et on attend toujours la montée en régime de Christiano Ronaldo, qui semble être l'élément qui va faire basculer les choses. Trop jeune il y a quatre ans, le joueur de Manchester United a aujourd'hui les capacités de donner un coup d'accélérateur à son équipe, à condition de ne pas trop tenter l'exploit individuel.








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