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Eugène Bamkoui : Je ne voulais pas tuer Mapouro
(13/03/2009)
Comme le prévoit le nouveau Code de procédure pénale, l'accusé Emile Joël Bamkoui qui comparaissait hier devant ses juges au tribunal militaire de Yaoundé a fait des déclarations après avoir plaidé coupable.
Par Mutations (Justin Blaise Akono)
Emile Bamkoui
Emile Bamkoui
Comme le prévoit le nouveau Code de procédure pénale, l'accusé Emile Joël Bamkoui qui comparaissait hier devant ses juges au tribunal militaire de Yaoundé a fait des déclarations après avoir plaidé coupable. Au terme de son propos qui a duré une dizaine de minutes l'officier de la gendarmerie a déclaré : " Je n'avais pas l'intention de lui donner la mort. Si j'ai tiré c'est parce qu'il s'est montré agressif. Tout le monde aujourd'hui parle de Bamkoui comme si j'étais un meurtrier. Si j'avais voulu le tuer, pourquoi l'ai-je laissé sortir ? Dehors, d'ailleurs, un seul coup de pied aurait suffi, je suis ceinture noire et deuxième dan au karaté. Je sais où frapper pour tuer. "

Regrettant le ramdam et la désinformation qui auraient été faits par les médias autour de cette affaire, M. Bamkoui a expliqué sa version de ce qu'il considère comme un drame qu'il "déplore". Il a également présenté ses " excuses " à la famille du défunt, tout en relevant qu'elle a sa part de responsabilité car elle aurait été au courant de ce " qui se passait ". D'après l'accusé en effet, alors qu'il était revenu d'une chasse aux braqueurs, il a rangé son Kalachnikov et son pistolet avant d'aller à la recherche de sa femme qui ne se trouvait pas dans la chambre conjugale mais dans la chambre d'amis en compagnie de Hervé Mapouro.


"J'ai trouvé mon épouse dans le lit avec un monsieur. Ils étaient endormis. J'ai allumé. J'étais tétanisé. C'est lui qui s'est éveillé le premier. Il m'a dit qu'il était un commerçant venant de Yaoundé ce qui m'a paru vrai au regard des cartons de whiskies entreposés là. Il s'est assis au bord du lit. Il avait un haut jaune et pas de culotte. Je lui ai demandé ce qu'il faisait dans le lit avec mon épouse. Je lui ai dit: vous êtes en état d'arrestation… " Toute la conversation se serait faite à voix basse, jusqu'au réveil de Danielle Bamkoui qui aurait alors entrepris de faire fuir le " monsieur " en éteignant la lumière et en lui jetant un caleçon estampillé du sigle du centre de formation de la police de Mutengene : Ciap.

Dans la mêlée, M. Bamkoui reçoit un coup du "monsieur " et saigne. Il choisit alors de " neutraliser " le fuyard. Mais alors qu'il rameute la maisonnée pour venir voir ce que leur " [i mère fait dans [sa] maison ]", le "monsieur " est sorti. Dans la cour où il le recherche, il tire à nouveau sur l'homme qui fuit vers la broussaille. " Il a reçu quatre balles ", assure l'officier qui explique qu'en l'espèce sa responsabilité est partagée avec la famille du défunt.

S'il avait voulu tuer Hervé Mapouro, a encore dit l'accusé, aurait-il laissé sa voiture le transporter vers l'hôpital et sa femme utiliser "son argent " pour payer les soins de la victime ? "Nous sommes des Africains, quand tu vas chercher la femme de quelqu'un, tu peux y trouver la mort ", a expliqué Emile Bamkoui avant d’annoncer que si le policier avait demandé pardon, tout aurait pu rentrer dans l’ordre.

Source : Mutations




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