La communauté urbaine de Douala estime être dans les temps au niveau des projets
C'était au cours de la réunion de concertation du comité interne local statuant sur l'évaluation des projets du contrat de ville, qui s'est tenue dans la salle Rudolph Tokoto hier, mercredi 19 novembre. Outre le renforcement des capacités de maîtrise d'ouvrage de la Cud, le contrat vise, à travers ses actions, à renforcer le rôle économique de la ville par l'extension, la réhabilitation et la maintenance de ses infrastructures. Il vise aussi à améliorer les conditions de gestion financière de la cité et les conditions de vie des populations vivant en majorité dans les habitations précaires.
Les contrats entre les différentes parties signataires sont tissés et organisés autour des programmes. Notamment, le programme cadre d'investissements dans la cité portuaire, le programme cadre d'entretien des voiries facilité par le renforcement du compte d'entretien voirie, et le programme d'amélioration de la gestion financière de la Cud intégrant le règlement des recettes conjointes avec le gouvernement. Le montant de ce contrat de ville est estimé à 170 milliards de francs Cfa, a indiqué le Délégué du gouvernement auprès de ladite communauté, Fritz Ntonè Ntonè.
La Banque mondiale, la convention du premier Contrat de désendettement et de développement (C2d) et la convention Ppte, sont les principales sources de financement de cet accord. Ces programmes sont complétés par des projets. Lesquels visent à améliorer le cadre de vie des populations et à réduire la pauvreté dans le milieu urbain. On peut citer, entre autres, le projet d'appui au développement urbain de Douala et Yaoundé (Padudy) dont le budget est évalué à 500 millions de Fcfa. Il est subventionné par l'Agence française de développement (Afd). Le projet " Occupation jeune ", lui, a permis d'employer quelque 2.800 jeunes en huit mois.
Rémunération
Ces derniers ont notamment bénéficié d'une rémunération mensuelle et individuelle de 50.000 Fcfa. Toutefois, le projet du Centre d'accueil et de recherche des malades mentaux errants dans la ville de Douala " Carmed " traîne encore le pas. Une lenteur qui s'explique par le fait que les responsables de ce projet recherchaient un site adéquat pour la construction de ce centre. Selon les rapports présentés par certains représentants du comité de suivi interne, tous les projets n'ont pas été réalisés à cause de certaines difficultés rencontrées sur le terrain. Ce qui a causé une perte de 7 milliards de Fcfa dans le cadre de C2d, a précisé Fritz Ntonè Ntonè. Un bilan que compte améliorer l'exécutif communautaire. La session annuelle de ce contrat de ville est prévue vendredi prochain. Elle sera présidée par Clobert Tchatat, ministre du Développement urbain et de l'Habitat.
Source: Quotidien Mutations
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