Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > News
Disparition de Stéphane Kameugne : l'enquête troublante de Choc
(17/03/2011)
Le magazine Choc a publié en Novembre dernier une enquête troublante sur la disparition de Stéphane Kameugne, qui aurait été ni plus ni moins assassiné.
Par Rédaction Bonaberi.com
Disparu au mois de Décembre 2008 lors de la soirée de gala de son école où il devait recevoir son diplôme, Stéphane Kameugne avait été retrouvé mort deux semaines plus tard dans un fleuve, en région de Champagne.

Une mort dont les circonstances ont été difficiles à comprendre, les autopsies ayant rapidement écarté la thèse de la noyade, même si l’affaire n’a plus réellement donné de suite. Pourtant, au mois de Novembre dernier, le magazine « Choc » dans son édition du mois correspondant avait publié une enquête très troublante, révélant de nombreux indices pouvant raisonnablement pousser à penser que l’infortuné Camerounais a été assassiné lors de cette tragique nuit du 06 au 07 Décembre 2008.

En effet, Choc révèle qu’un an après la mort de Stéphane, son père aurait reçu un coup de fil d’un livreur de journaux qui aurait croisé aux environs de cinq heures du matin un groupe d’étudiants de l’ENSAM très excités, l’un d’eux ayant une pelle de chantier à la main, pelle munie d’un manche en bois massif.

Autre révélation troublante, le gardien de l’ENSAM aurait déclaré qu’au matin du 07 Décembre aucune voiture n’était garée dans le parking de l’école. Pourtant, Samuel Kameugne a trouvé la voiture de son fils dans ce fameux parking à son arrivée à Chalons.


En marge de ces révélations, le père du défunt dépeint une enquête avec des zones d’ombre : en effet, un élève de l’ENSAM aurait signalé à un vigile que Stéphane, en état d’ébriété dans la bibliothèque, « se casse la gueule dans les barrières de sécurité » ; le vigile l’aurait rattrapé et mis dehors, et la vie aura continué son cours. D’après Samuel Kameugne, ces faits qui relatent tout de même la dernière fois qu’on a vu Stéphane dans les locaux de l’ENSAM n’ont pas été relatés à la police.

Tout aussi étonnant, alors que la dernière autopsie avait déclaré que Stéphane ne pouvait pas être mort suite à une noyade, mais frappé par un objet contondant, l’enquête n’a jamais été requalifiée pour enquête sur homicide. La thèse de départ, bien qu’illogique, a été privilégiée : Stéphane était ivre. Et de fait, tous les éléments autour ont été construits sur la base de cette hypothèse, la noyade étant autrement plus arrangeante qu’un meurtre perpétré par des élèves de l’ENSAM. Et comme par hasard, une autopsie avait confirmé cette thèse rapidement déboutée par l’autopsie demandée par les parents de Stéphane.

Interrogé par Choc, Samuel Kameugne pose des questions pertinentes : pourquoi de nombreux élèves de l’ENSAM ont refusé de participer à la marche silencieuse ? Pourquoi est-ce qu’une photo datant de deux ans avait été diffusée par l’école qui disposait pourtant de photographies plus récentes ? La voiture mystérieusement disparue n’avait-elle pas pour but de faire penser que Stéphane était reparti à Paris ?

Difficile de le dire, mais une certitude demeure : l’omerta autour de sa mort, les divers témoignages et contre-autopsie confirment que tout n’est pas aussi clair dans cette histoire qu’il a été initialement présenté. Affaire à suivre ? Sans doute pas, car il est difficile de penser qu’on obtiendra des suites.

Les images de l'enquête de Choc

Cliquez sur une image pour l'agrandir :






Partager l'article sur Facebook
 
Classement de l'article par mots clés Cet article a été classé parmi les mots-clé suivants :
news  stéphane kameugne  
(cliquez sur un mot-clé pour voir la liste des articles associés)
Discussions Discussion: 6 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site