Des camerounais fraudeurs interpellés au Tchad lors des rattrapages au Baccalauréat
C'était lors des épreuves de rattrapage du Baccalauréat, session 2008, a appris APA jeudi de sources concordantes, à Douala.
Les étudiants feraient partie d’un réseau « très actif au Cameroun et au Tchad », selon une source policière à NDjaména, où serait basé un des cerveaux, également interpellé.
Selon des informations recueillies auprès des étudiants de l’Université de Douala, leurs camarades auraient été interpellés, alors qu’ils étaient en train de composer à la place de candidats tchadiens.
« Il ne fait pas l’ombre d’aucun doute, estiment ces étudiants, que nos camarades sont tombés dans un traquenard, après avoir été « manipulés par des démarcheurs sans foi ni loi ».
A en croire des témoignages recueillis, à Douala, ceux, qui composent à la place des autres exigent, monnaient leurs services entre 200 000 francs CFA et 300 000 francs CFA, par candidat.
Le passeur qui est installé à N’djamena et couramment appelé « le chargé des inscriptions », reçoit, de son côté des « commissions par dossier », oscillant entre 100 000 francs CFA et 150 000 francs CFA. C’est lui qui arrose les complices, au sein de l’administration tchadienne.
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