Le festival de Bonapriso s'est bien déroulé.
On en dénombrait environ cinquante mille, selon les organisateurs et autant le long de l’itinéraire. Celui-ci a conduit les participants de la poste centrale de Bonanjo à l’esplanade de la base aérienne de Douala, en passant par l’échangeur Joss, le cinéma le Wouri, la rue Pau, l’ancien cinéma le Berlitz, l’ancien commissariat du 3e, le carrefour Anatole, la rue Douala Manga Bell, le carrefour Sgbc Bali, la polyclinique Soppo Priso, la rue Njo Njo, la rue des Palmiers et le carrefour de hôtel de l’Air. Le défilé était organisé autour des carrés de 25 à 50 personnes entraînées et exécutant des chorégraphies à pied ou portées par des « chars ». Sauf qu’ici en fait de chars, l’on a tantôt vu des porte-chars ou des camionnettes.
Il n’était pas non plus question de Samba, mais de l’Ambass bey, du Bolobo, du Sekele, du Bendskin et autres danses traditionnelles africaines. Côté costumes et masques, chacun y est allé de son inventivité. Les uns, plus extravagants que les autres et parfois sans aucun respect pour les bonnes mœurs. Qu’importe, la fête était belle. Les festivités de cette année ont tourné autour du thème « A la croisée des peuples et des couleurs ».
En témoigne, la parade particulièrement remarquée de l’Association des jeunes sénégalais du Cameroun et de nombreuses communautés villageoises camerounaises. Quartier urbain et cosmopolite de Douala, Bonapriso est surtout le village des Njo-Njo. On doit à son chef, Pierre Ntepe, l’organisation de cette manifestation, rendue cette année à sa troisième édition et calquée sur le modèle du carnaval de Rio. De nombreuses entreprises y ont pris part. L’on aura par ailleurs assisté du 20 au 22 février, à des démonstrations de luttes traditionnelles Sawa et sénégalaises, des concerts de musique, un marathon et une soirée de gala, pour un happy end.
Source: Le Jour Quotidien
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