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Déchets hospitaliers : Un traitement approximatif
(07/10/2009)
Peu d’hôpitaux à Yaoundé possèdent un incinérateur, tandis que les autres laissent dame nature se charger de leurs déchets.
Par Cameroon Tribune (Jocelyne Ndouyou-Mouliom)
En matière d’ordures, les hôpitaux sont de gros producteurs. Mais comme il ne s’agit pas uniquement de déchets biodégradables, leur traitement obéit à une méthodologie assez stricte.

Les ordures dites ordinaires sont, la plupart du temps, confiées aux prestataires de services qui se chargent de les conduire vers une décharge aménagée. Il s’agit des restes d’aliments, du papier, des vêtements, etc. Les déchets biomédicaux (objets tranchants et piquants, poches de sang, perfuseur, parties du corps humain, etc.) étant sous la responsabilité directe de l’hôpital. Mais le cas de Nkometou, dans le département de la Lékié, laisse transparaître une certaine négligence dans un domaine aussi sensible.




Un tour dans les formations hospitalières de Yaoundé laisse voir que le respect des procédures de tri et de traitement des déchets n’est pas érigé en règle partout. Tenez par exemple. Si l’Hôpital général de Yaoundé (HGY) se charge lui-même d’incinérer ses ordures biomédicales, à travers un outil moderne, ce n’est pas le cas de ses collègues. A l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique, l’incinérateur ne fonctionne pas à plein temps. «Notre incinérateur a une faible capacité et ne peut pas être en marche plus de cinq heures par jour, au risque de créer une panne qui nécessitera de faire venir des techniciens de l’étranger», avançait récemment le Pr. Doh Anderson Sama, directeur de cet hôpital. Ils font donc ce qu’ils peuvent. Quant à l’Hôpital central de Yaoundé (HCY), son incinérateur est tombé en panne depuis quelques temps, mais une mesure palliative a été très vite adoptée. « Nous avons creusé une fosse de 20m de profondeur, que nous avons aménagée et fermé », explique le responsable de l’assainissement. Une citerne y a été installée, et c’est dedans que les déchets biomédicaux sont brûlés, en attendant l’incinérateur moderne qui se trouve déjà au port de Douala. Au Centre hospitalier universitaire, le premier incinérateur est aussi tombé en panne et on est en train d’en construire un autre. En attendant, les déchets hospitaliers sont traités avec les moyens du bord.

Pour ce qui est des ordures ordinaires, un camion les collecte régulièrement pour les déposer dans des bacs à ordures hors de l’hôpital, après un tri préalable. Mais là encore, la rigueur n’est pas de mise, puisque des éboueurs affirment retrouver assez souvent des parties du corps humains dans leurs bacs. « Nous ne pouvons pas être derrière chaque agent de tri. Toutefois nous organisons régulièrement des causeries pour leur expliquer le bien-fondé du tri », soutient le responsable de l’assainissement de l’HCY.


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