D’après une source gouvernementale, la zone prévue pour être allouée au groupe nigérian Dangote pour construire une usine de manufacture de ciment appartient à la municipalité et à un groupe culturelle et ne peut donc être cédée.
En effet, des membres du groupe ethnique Sawa ont revendiqué le terrain et Dangote ne peut donc pas commencer la construction sur le terrain de 2000 m² situé près du Wouri qui avait été initialement allouée au groupe Dangote pour 30 ans.
Le Nigérian avait obtenu une autorisation du gouvernement camerounais pour construire une usine de 55 milliards de francs à Douala avec une capacité de produire 1 million de tonnes chaque année. Philemon Yang, le premier ministre a tenu à rassurer le groupe nigérian, assurant que « Le premier ministre et le gouvernement tiennent à ce que le projet continue comme prévu, compte tenu de la demande croissante de ciment dans le pays », assurant que des négociations allaient bon cours avec les chefs Sawa.
« Le premier ministre a déjà rencontre les chefs Sawa et va envoyer une délégation officielle avec des hauts fonctionnaires du gouvernement dans les prochains jours afin que le problème soit résolu à l’amiable et que la construction de l’usine continue comme prévu », a-t-il déclaré, déclarant par ailleurs que le Cameroun « ne peut se permettre de rater cette opportunité », précisant que les pourparlers auraient lieu cette semaine ou en début de semaine prochaine.
Outre les récriminations légales des chefs Sawa, des craintes au niveau de la pollution se sont élevées depuis l’adoption du projet, les populations locales craignant souffrir les effets néfastes de la construction. Dangote a voulu rassurer son monde, assurant qu’une technologie environnementale de premier plan serait utilisée pour prévenir la pollution.
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