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Crise financière : Six secteurs déjà affectés au Cameroun
(18/03/2009)
Cameroun: Il s’agit entre autres des secteurs du bois, de l’aluminium, du coton, du caoutchouc et de la banane.
Par Hervé B.Endong (La Nouvelle Expression)
La crise financière serait arrivée au Cameroun, touchant ainsi six secteurs différents.
La crise financière serait arrivée au Cameroun, touchant ainsi six secteurs différents.
Les risques de récession sont réels et l’Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques) prévoit une croissance négative pour ses membres en 2009 tandis que les experts du Fmi ne cessent de revoir à la baisse les prévisions de croissance de l’économie mondiale dont, notamment, celle de l’Afrique sub-saharienne.

Au Cameroun, la crise financière affecte déjà certains secteurs de notre économie dont les produits d’exportation : le bois, l’aluminium, le coton, le caoutchouc. Concernant spécifiquement le bois, le Syndicat des exploitants forestiers du Cameroun constatait qu’en octobre 30% des commandes faites par les Européens et les Américains ont été annulées. Et il est évident qu’actuellement, ce pourcentage a été revu à la hausse.

Le même constat a été fait par le ministère des Forêts et de la Faune, qui a reconnu que les volumes de bois exportés au premier semestre 2008 étaient en nette diminution par rapport aux performances de 2007. Concrètement, “ ce volume a régressé de plus de 170 000 m3 ”, a-t-il indiqué. Le transport routier et le transport ferroviaire subissent, eux aussi, l’impact de cette crise mondiale dont les conséquences amplifient les contraintes structurelles de l’économie nationale. De sources proches du patronat, la banane sera touchée bientôt. Et après, si rien n’est toujours fait, ça sera un enchaînement. Une situation mal appréciée par les ministres compétents, experts et autres analystes financiers.

Réalité

En effet, nombreux sont les experts qui ont estimé que cette crise était lointaine. Trois raisons étayaient alors ce point de vue. La première est la surliquidité de nos banques et leur “ autonomie ” de gestion qui, d’après eux devait préserver des secousses qui pourraient toucher leurs maisons mères. La seconde est la faible intégration de notre système financier dans le système financier mondial. Les mouvements de capitaux étant très réglementés dans notre zone monétaire, “ les banques détiendraient peu d’actions dans les grandes banques américaines et européennes ” ont-ils justifiés. Quant à la troisième, elle porte sur le caractère embryonnaire de la bourse des valeurs mobilières de Douala

Mais, aujourd’hui la réalité est tout autre. En effet, les pays d’Europe et d’Amérique sont d’importants partenaires économiques. “ La crise financière, qui se mue en crise économique va fragiliser l’économie en raison de la baisse attendue de la demande en provenance de ces pays, baisse à laquelle il convient d’ajouter la chute des cours des produits d’exportation, la diminution de l’aide publique au développement et la diminution du niveau des investissements directs étrangers (Ide) ”, commente le Gicam. Le patronat camerounais a consacré la prochaine session de ses traditionnels dîners-débats sur cette question. Celle-ci aura lieu le 26 mars prochain sur le thème “ Le Cameroun face à la crise financière internationale ”.

Ce dîner-débat vise, d’une part, à sensibiliser les acteurs économiques (Etats et chefs d’entreprises) sur les effets néfastes de la crise qui prévaut sur l’économie nationale (La problématique du financement avec le risque de resserrement des conditions de crédit, la baisse probable des investissements directs étrangers avec ses répercussions sur les grands projets structurants, la baisse de la demande internationale des principaux produits d’exportation, etc). Et, d’autre part, à proposer des solutions idoines pour faire face à cette crise et pour soutenir la croissance. Entre autres : l’élaboration d’une véritable politique axée vers le développement, la mobilisation de l’épargne intérieure avec une implication plus accrue des banques et des différentes structures de financement, la diversification de la structure productive, l’amélioration du climat des affaires pour attirer les investisseurs, les solutions susceptibles de favoriser l’instauration d’une croissance durable.


Source: La Nouvelle Expression


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