Les conférenciers
Institutionnaliser la lutte contre les Mst-sida dans nos pays, et lancer une véritable campagne au niveau de la diaspora pour venir en aide au petit Bright au Cameroun. Tel est la substance du message annoncé officiellement à Bruxelles au cours d’une conférence publique initiée par l’association Action Solidaire Internationale ce week-end à Bruxelles en prélude à la journée mondiale contre les Mst-Sida.
Une conférence internationale sur la problématique du Sida, développement et citoyenneté en Afrique noire: Focus sur le Cameroun a été organisée à l’intention des Camerounais de la Diaspora le 29 novembre à Bruxelles. Une exposition des images a eu lieu à cette occasion. Elle portait sur ‘’ les images et des messages de sensibilisation contre les MST sida’’. Des préservatifs et des messages liés au Sida ont été également distribué aux participants.
Plusieurs intervenants ont pris la parole au cours du débat. Docteur Mvondo, médecin généraliste en France a développé le thème de la résistance aux antirétroviraux et l'avenir de la trithérapie au Cameroun. C’est au cours de l’intervention de ce médecin que le public a été informé qu’il existe une forme de stratification au niveau de la pratique de la trithérapie dans le monde. La trithérapie pratiquée aux Usa et en Europe n’est pas la même en Afrique. Une manière de dire selon ses propos que l’Afrique est perdante dans les moyens techniques et financiers alloués à ce traitement pourtant demeure le continent le plus touché par le sida.
Quant à Thierry Amougou, Maître des conférences à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique, son exposé sur l’incidence de la négligence des personnes vivantes avec le sida sur l’économie de nos Etats a permis de comprendre ‘’comment la santé de nos compatriotes doit rimer avec l’économie de notre pays’’. Il a ensuite prôné ‘’la réinvention du combat dans la lutte et la prévention contre les Mst-Sida et souhaité que cette entreprise soit désormais institutionnalisée dans nos Etats’’
Une très forte émotion s’est emparée de l’assistance lorsque Gisèle Tientcheu a ému l’assistance par son récit poignant sur sa situation et les circonstances qui lui ont valu sa contamination.
Très attendue, Gisèle Tientcheu Emegue, devenue au Cameroun, la mascotte de la lutte contre le VIH. Cette jeune étudiante Camerounaise atteinte de SIDA et qui a eu le courage, au début des années 2000, d'avouer son mal au moment où cette maladie constituait un tabou dans la société vit depuis des mois sans traitement car ayant développé des résistances aux antirétroviraux.
C’est à une véritable icône savante que l’assistance a eu droit avec sa participation. Elle est désormais baptisée " la mascotte de la lutte contre le VIH en Afrique" en raison de sa présence notoire à tous les grands forums internationaux sur la problématique du Sida en Afrique. Elle a conclu ses propos en exhortant les uns et les autres à prendre des précautions strictes pour ne pas se retrouver dans sa situation
Le débat a réuni plusieurs Camerounais
Marie Gisèle Tchientcheu
Les participants venaient de la France, de l’Allemagne, du Cameroun et de la Belgique. Les compatriotes de France sont venus donner leur contribution au débat contradictoire surtout sur le point lié au volet économique du thème du jour développé par l’universitaire Thierry Amougou. Parmi eux Monsieur Atemengue a été par exemple en opposition de phase avec l’économiste Thierry Amougou sur la question de l’adéquation sida et développement.
L’absence regrettée du journaliste Patient Ebwelé
Vue des participants
Pour des raisons de formalités tardives d’obtention de visa pour la Belgique, Patient Ebwélé journaliste au quotidien camerounais Le Jour, n’a pas pu être présent à Bruxelles. Il a souhaité néanmoins de faire parvenir aux différents participants la quintessence de sa communication souligne l’un des organisateurs de la conférence Kadji Elie que nous avons pu rencontrer.
Que retenir de cette conférence ?
L'on retiendra en substance que cette rencontre à la fois riche en enseignements et en information restera gravée dans l’histoire contemporaine avec pour corollaire un redoublement d’efforts au niveau de la diaspora pour mettre sur pied des initiatives à caractères sociales telle initiée par l’association Action Solidaire pour venir en aide à nos compatriotes en situation sanitaires précaires.
Autre information importante, une action internationale a été solennellement lancé pour venir en aide au petit Fuh Afangwei Bright qui à ce jour, a presque perdu son œil droit. Cet œil s’est mis à enfler de façon inquiétante au point de devenir une énorme tumeur. Ce cri de cœur de l’association Action Solidaire Internationale en direction de la diaspora camerounaise est lancé à toute âme charitable pour venir en aide à la famille du petit Bright pour faire un diagnostique exact sur la pathologie dont souffre ce dernier et éventuellement pouvoir effectuer les soins appropriés. Le numéro de contact pour avoir la famille est le : (237) 76 48 77 00.
Janvier Kingué à Bruxelles
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