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Choléra au Cameroun : quatre mois après
(02/11/2010)
Plusieurs mois après le début de l'épidémie de choléra au Cameroun, les conditions de salubrité nécessaires à son endiguement ne sont toujours pas remplies
Par Redaction Bonaberi.com (Dominique Moukalla)

Dans la logique, le choléra transmis par le vibrion cholérique se transmet beaucoup plus facilement dans les endroits où certaines conditions d'hygiène ne sont pas remplies.

A Douala, des quartiers comme « grand hangar » a Bonabéri, « kansalafam » a Bonapriso, Bepanda dans tout son ensemble et les périphériques de new-bell vivent une insalubrité propice à la transmission de la maladie : caniveaux sales, odeurs nauséabondes, déchets en bordure et devant les maisons sont le lot de ces zones précaires.

A New-bell par exemple , où près de 150 cas de choléra ont été décelé avec 15 confirmés, l’on est en droit de se demander comment lutter efficacement contre le choléra. Une riveraine raconte « les personnes du sanitaires affectés par le ministère de la santé public sont venus ici, c’est vrai, ils ont procédé à la distribution de médicaments disposer à nous protéger contre le choléra. De plus ils nous ont demandé de rendre notre habitat propres, les règles d’hygiènes quoi... ».



Mais seulement toute la question demeure : pour combien de temps doit-on prend le traitement, et comment se protéger plus généralement des maladies dites « d'hygiène » dans certains quartiers vivant dans l'insalubrité la plus manifeste ?

« on a essayé de faire ce qu’ils nous ont demandé mais vraiment c’est dur avec les pluies on ne peut vraiment pas lutter contre les trous des routes, mais aussi c’est difficile de sensibiliser tout le monde sur les premières règles. L’Etat doit nous aider à améliorer notre environnement,et nous on fera tout pour entretenir », confiera une habitante du quartier de New-Bell, avant de rajouter : « De plus l’on nous demande de boire de l’eau potable ; l’eau de la Camwater est inexistante ici à New-bell et les bornes fontaines gratuites sont fermées ; pour les forage privés non seulement il faut de l’argent mais aussi beaucoup de patience car il y a une affluence folle »
Ce dernier témoignage démontre à souhait le découragement des populations. Ce n’est plus de conseils ou des médicaments dont ils ont besoin mais aussi d’une prise en considération réelle par les autorités.


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