D’après RFI, un nouveau massacre d’éléphants a eu lieu au dans le parc de Bouba Ndjida, situé dans le nord du Cameroun à la frontière avec le Tchad. Dix éléphants auraient été abattus par les braconniers qui n’ont donc pas été dissuadés par les 100 soldats dépêchés dans la réserve naturelle par le gouvernement, alors que lundi, le gouvernement avait assuré contrôler la situation.
D’après Rfi, les braconniers, à cheval, auraient affronté à plusieurs reprises des membres du BIR (bataillon d’intervention rapide), avec pour bilan, au moins un mort et un blessé. Aucun commentaire officiel n’a été fait jusqu’ici, et impossible de savoir si les braconniers ont été appréhendés.
Depuis le début de l’année, des braconniers soupçonnés de provenir du Tchad et du Soudan, ont massacré entre 128 – d’après le gouvernement – et 450 – d’après diverses ONG – éléphants dans la réserve de Bouba Ndjida. L’ONU a manifesté son inquiétude cette semaine face à la montée du trafic illégal d’ivoire, et a proposé son aide aux gouvernements des pays concernés.
D’après le CITES et l’ONU, la chasse à l’éléphant au Cameroun a pour but de vendre dans les marchés asiatiques ou européens l’ivoire afin de financer l’achat d’armes et de munitions pour équiper les factions locales pour les différents conflits que connaissent le Tchad et le Soudan.
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