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Cameroun : Un Français chef traditionnel à Dibeng
(17/04/2013)
Nsota Mbango Thomas pressenti pour être désigné chef de troisième degré de ce village du département du Nkam par le préfet ne fait pas l’unanimité. Les villageois crient à la haute trahison
Par Le Messager
«Il est hors de question que quelqu’un qui ne connaît pas les réalités de notre village soit notre guide. Il vit en France depuis des lustres et ne vient au pays que lorsqu’il y a un évènement d’envergure. Nous ne voulons pas de lui ». Les populations de Dibeng dans le département du Nkam sont en colère. Et pour cause les manigances des autorités préfectorales visant à faire de Nsota Mbango Thomas dont la nationalité française est établie leur chef.

Depuis que le préfet du Nkam a bloqué l’intronisation de David Bendjaka en se fondant sur le fait que l’extrait du casier judiciaire daté du 12 juin 2012 de celui-ci lui a été délivré avec la mention de condamnation pénale de 2 an d’emprisonnement ferme datant de l’année 1979, soit plus de 30 ans, alors que le susnommé bénéficie de la réhabilitation de plein droit prévue par l’article 680 du code de procédure pénale pour n’avoir connu aucune condamnation nouvelle, la population s’est montrée très révoltée. Pour elle, point besoin d’avoir pour chef « un étranger».

« Les autorités préfectorales sont dans la perspective de susciter la haine entre les groupes communautaires. Elles sont le chantre du désordre», disent certains ressortissants de Dibeng. Et de poursuivre : « Ce n’est pas parce qu’il a de l’argent qu’il va penser qu’il pourra mettre toutes les autorités dans sa poche et se faire installer. Nous sommes catégoriques parce que le développement de notre contrée en dépend».


Selon un document dont Le Messager a pu obtenir copie, sieur Nsota Mbango Thomas est bel et bien de nationalité rançaise. Toute chose qui pourrait se vérifier à travers « sa carte d’identité délivrée le 27 11 2003 à la préfecture de la Sarthe », confie une source. Selon un proche, il s’agit tout simplement des affabulations d’une bande d’aigris qui n’ont pas à cœur le développement du village. « Ils sont libres de gesticuler. Tout comme nous ne sommes pas l’autorité administrative qui tranche en dernier ressort », lance-t-il. Pour sa part le préfet du département du Nkam joint par nos soins n’a pas voulu se prononcer sur le sujet. « Je ne réponds pas à la presse privée qui écrit n’importe quoi… » Balance-t-il au bout du fil comme pour se débarrasser d’un interlocuteur encombrant.

C’est donc le 6 juin 2012 que les consultations réglementaires en vue de la désignation du chef de troisième degré de Dibeng ont eu lieu. Avec au final la désignation par les populations de David Bendjaka. Beaucoup pensent que l’autorité administrative qui a commis une décision portant rejet de la désignation du sieur David Bendjaka aux fonctions de chef traditionnel de 3è degré désigné du village Dibeng, non sans ordonner la reprise à une date ultérieure des consultations, « veut leur imposer quelqu’un d’autre ».


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