Le garçonnet revenait des épreuves de Certificat d’études primaires et tentait de regagner le domicile des parents sous une pluie battante. Un témoin qui affirme avoir tout fait pour essayer de sauver l’enfant alors qu’il courait près de la rigole, a simplement constaté sa disparition dès qu’il est tombé dans l’eau. Il a aussitôt appelé les pompiers qui sont arrivés moins d’un quart d’heure après le drame. Malheureusement, il était trop tard. Les parents du jeune garçon sont complètement dépassés par ce qu’on considère dans le coin comme un coup du sort.
Le temps pluvieux qui a dominé sur la ville de Douala et les environs toute la journée d’hier, jusqu’en début de soirée, aurait dû attirer l’attention de l’enfant et de ses parents. La rigole recevant plus abondamment de l’eau et le courant étant plus violent qu’en temps ordinaire.
Ce nouveau drame par noyade vient rappeler un autre, survenu le 19 mars dernier, du côté du drain de BP Cité, toujours dans la capitale économique du Cameroun. La petite Kémogne Clévine, élève en classe de 6ème au collège Bénédicte, 11 ans, s’était noyée alors qu’elle tentait de rallier son établissement scolaire via le drain du coin. Il était environ 7h30. Et c’est son petit frère qui a donné l’alerte, ayant échappé miraculeusement au même sort. Il avait heureusement suivi les conseils des populations qui observaient comment il se battait contre la violence des eaux, en ceinturant un bananier, avant de regagner la terre ferme. Là encore, il avait plu averse à Douala.
Les sapeurs pompiers mettront plusieurs heures avant de repêcher le corps de la fillette vers Bépanda. Une habitante, Mme Mahop, avait alors révélé que “ chaque fois qu’il pleut abondamment dans cette partie de la ville de Douala, et que des enfants s’aventurent vers le drain de BP Cité, il y a un mort. ” De quoi appeler à une vigilance de tous les instants, par temps de pluie. Ce d’autant plus que Douala est véritablement une ville d’eau.
Source: Le Messager
|