Au lieu-dit entrée Bénédicte, Des centaines de voitures sont complètement bloquées. Des conducteurs s’énervent, des klaxons fusent partout. Plus de 15 minutes de patience pour pouvoir se déplacer.
Pas moyen pour les automobilistes de se frayer un passage, chacun essaye de violer le sens de la circulation pour se rendre à son lieu de service.
Certains véhicules après avoir réussi la traversée éclaboussent tout sur leur passage afin de rattraper le temps perdu. Tel est la scène qu’ont vécue les riverains du Quartier cimetière Ndokoti. Il a fallut 5 jours afin que cet axe barré par un camion reprenne son cours normal.
Dans la nuit du mardi, 15 septembre 2015 un camion Brassicole s’est retrouvé dans les bureaux administratifs de l’Institution Universitaire Insam. D’après les informations recueillies, ce camion en partance pour l’ouest- Cameroun transportant de la marchandise de forte quantité ne remplissait pas les conditions normales «c’est un constat malheureux que nous pouvons faire, car ce camion n’avait ni frein, ni chambre à air», chagrine le Dr Ignace Foyet, Directeur de la dite Institution. Le bilan de cet accident fait état de trois bureaux d’accueil détruits, des murs d’une salle de classe endommagés, des ordinateurs détruits. «Le choc était si violent que même le terre-plein qui sépare les deux axes a été affecté», explique un témoin.
Depuis plus de cinq jours le camion ayant percuté l’Institut Supérieur de Management, a été abandonné en plein axe, paralysant ainsi la circulation.les usagers sont obligés de violer le sens, chacun à son tour voulant être prioritaire et traverser la route. Une interminable file d’attente s’est créée, le terre-plein servait aux usagers de passage. «On ne comprend pas comment un camion peut être abandonné pendant des jours sur un axe aussi fréquenté par les conducteurs», sermonne un chauffeur. «C’est aussi désolant de voir qu’un constat puisse faire des jours pour qu’on libère un camion qui bloque la circulation depuis des jours...», ajoute un conducteur de taxi. Les usagers déplorent aussi un manque d’entretien de ces gros engins qui représentent un danger permanent pour la circulation.
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