Lors de leur arrestation, "près de 350 perroquets gris à queue rouge" conservés dans des enclos "non appropriés" ont été saisis mais "150" d'entre eux n'ont pas survécu, a expliqué Raoul Kemajou, président de l'Organisation des droits de l'Homme et de protection du citoyen (ODHPC), dont les informations ont permis cette interpellation.
Les trois hommes, qui vivent à Douala, ont été placés en garde à vue dans les locaux de gendarmerie. Ils seront prochainement présentés au procureur de la République qui devrait les inculper notamment de "détention irrégulière d'espèces protégées", a affirmé M. Kemajou.
Ce sont "des récidivistes", ils "étaient activement recherchés par la justice" depuis décembre 2008 pour trafic de perroquets, a-t-il précisé.Selon lui, ils avaient réussi à maintes reprises à échapper à la justice grâce notamment à "la complicité de policiers".
Le 31 janvier, près de 700 perroquets gris à queue rouge qui devaient être exportés frauduleusement avait été saisi à l'aéroport de Douala mais aucun trafiquant n'avait été arrêté. Aucun élément ne permettait dimanche de dire si les trois Ghanéens arrêtés étaient impliqués dans cette tentative d'exportation.
L'exportation de perroquets est gelée au Cameroun, sa reprise étant conditionnée à la réalisation d'un inventaire de l'espèce dans le pays, selon une source du ministère en charge de la faune. Le perroquet gris à queue rouge est une des espèces les plus menacées.
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