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Cameroun : Saisie d'armes à Douala, suspension pour 3 policiers
(23/04/2013)
Les concernés sont entre autre le coordonateur adjoint des Esir et le commissaire principal de l'aéroport international de Douala.
Par Mutations (Aristide Ekambi)
La nouvelle de la suspension de ces policiers circule dans la capitale économique. Des sources de l’armée camerounaise approchées par Mutations confirment que ces sanctions sont tombées le jeudi 18 avril 2013. Les principaux concernés ont d’ailleurs été notifiés, toujours selon ces mêmes sources. Les présumés mis en cause dans cette affaire de saisie des armes d’assaut de pointes au Port autonome de Douala (Pad) le 15 février 2013 sont connus. Il s’agirait de l’officier de police de 2ème grade (Op2) et coordonateur adjoint de l’Equipe spéciale d’intervention rapide Patrick Essengue.


Le cas de son collègue M. Kayo, chauffeur du véhicule ayant transporté les armes, serait en étude. Cependant, les deux sont en détention administrative dans une cellule du groupement mobile d’intervention n°2 (Gmi) de Bonanjo à Douala depuis le 17 février 2013. Selon des sources concordantes, ils pourraient passer devant le conseil de discipline de la sûreté nationale. Mais ils ne sont pas les seuls frappés par ces sanctions. L’Op2 chef section moto en service à la délégation régionale de la Sûreté nationale pour le Littoral et le commissaire principal de l’aéroport international de Douala écopent tous deux d’une suspension de trois mois. En effet, cette affaire de la saisie des armes au Pad commence avec l’interpellation de deux éléments de l’Esir au Pad le 15 février 2013. Cette nuit là, une patrouille de la surveillance du territoire remarque la présence d’un véhicule des Esir au Pad. A bord dudit véhicule se trouvait l’Op2 Kayo, chauffeur du véhicule qui, selon une source de l’armée camerounaise, a convoyé les armes. Les armes sont embarquées dans un navire étranger. Mais sur le chemin du retour, les deux éléments des Esir croisent une patrouille de la surveillance.


Recoupement fait, le navire en question est perquisitionné. Et des armes y sont découvertes. Sur la réelle quantité des armes, les avis diffèrent. Alors que certaines sources de l’armée parlent de quatre caisses d’armes d’assaut et des munitions saisies, d’autres parlent de quatre armes d’assaut et plus de 200 munitions. Toutefois, les avis se rejoignent sur le lieu où ont séjourné ces armes durant plus de 24h. Car selon nos sources, les armes sont restées à la délégation régionale de la Sûreté nationale pour le Littoral du 14 au 15 février 2013. Tout s’est passé comme si c’était une nouvelle dotation d’armes de ce corps de la police. Puis, les armes ont été convoyées au Pad. Mais elles seront saisies un peu plus tard dans la même nuit du 15 février 2013.

Ce qui, de l’avis de certains observateurs avertis, suscitent de nombreuses interrogations. Les hautes autorités de défense du Cameroun ont été informées. Une enquête a aussitôt été ordonnée. Et deux mois après le déclenchement de cette affaire, les premières sanctions sont connues. D’autres sanctions devraient suivre, apprend-on. L’autre présumé mis en cause, un certain M. Atangana, est aux arrêts. Il comparaitrait depuis lors devant le tribunal militaire pour «détention illégale d’armes». L’enquête suit son cours.


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