D’après une information de l’AFP qui cite le ministre de la communication camerounais Issa Tchiroma Bakary, une autopsie du corps de Ngota Ngota Germain a été effectuée Lundi «en présence de personnalités indépendante et de sa famille », qui a aussi affirmé que les « résultats (…) seront publiés incessamment ».
Une information démentie par sa famille qui a déclaré à l’AFP n’avoir pas pu assister à l’opération : « C’est du mensonge. Tout s’est passé à notre insu. Nous avons appris qu’une autopsie a été faite vendredi et une seconde hier (lundi) qui a confirmé les résultats de la première », a déclaré Bruno Ntede, le frère cadet de Bibi Ngota, joint par l’AFP.
Ce dernier avait déjà déclaré à l’AFP que les autorités pénitentiaires de Kondengui étaient bien au ait de l’état de santé de son frère mais n’avaient pas pris les mesures nécessaires pour lui prodiguer les soins adéquats.
D’après la mère du défunt, il avait réclamé des soins qu’il n’avait pas reçus : « Il m'a dit : ‘Maman, si je ne sors pas d'ici (infirmerie de la prison, NDLR) pour des soins, je vais mourir bientôt’. »
Dans un entretien à Jeune Afrique, Pius Njawé, directeur de publication du quotidien Le Messager a déploré une « instrumentalisation de la justice pour mettre les journalistes hors d’état de nuire, à un moment crucial de la vie politique nationale ». il a aussi noté que si la répression n’existe plus comme il y a quelques dizaines d’année au Cameroun, le durcissement était assez subtil, car les forces de l’ordre créent la peur chez les journalistes.
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