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Cameroun : pénurie d'eau à Douala : que se passe-t-il ?
(27/11/2008)
Dans certaines zones de la ville de Douala au Cameroun, obtenir de l'eau potable relève aujourd'hui du parcours du combattant. Bonaberi.com est allé à la rencontre de certains consommateurs.
Par Rédaction Bonaberi.com (Dominique D.)
Douala à court d'eau potable
Douala à court d'eau potable
La recherche d'eau potable dans la ville de Douala prend l'aspect d'une ruée vers l'or, tant l'eau est devenue si rare des les foyers. Eaux de forages, réveils nocturnes pour profiter des rares moments où les robinets coulent à flots, les habitants de Douala doivent multiplier les idées ingénieuses pour se procurer ce bien le plus basique, mais tout autant vital qu’est l’eau.

Alors qu'il y a quelques jours, Mutations publiait que Yaoundé était à court d'approvisionnement en eau, il semblerait que certaines zones de Douala connaissent pour l'eau l'équivalent des fameux délestages électriques que plus personne n'ignore.

Malgré la présence effective de quelques châteaux d'eaux du seul opérateur national de distribution d'eau, les familles sont obligées de se réveiller la nuit pour recueillir le fameux sésame.


"J'ai demandé à la Camerounaise des Eaux de venir retirer leur compteur"

Bernard, élèves dans un collège de la ville "je suis obligé de me lever dans la nuit, autour de 3heures pour avoir un peu d'eau sinon je risque aller à l'école sans me laver.

Henry, lui va plus loin : "je suis arrivé au niveau ou j'ai demandé à la Camerounaise Des Eaux de venir retirer leur compteur parce qu'il ne me sert à rien, mais je continue à payer des frais d'entretien. Je ne veux pas payer une facture pour de l’eau que je n’ai pas consommée.".



"Comme je ne peux me réveiller tard, je laisse les robinets ouverts"

Catherine, mère au foyer dit être obligée de se rabattre sur les eaux de forages, n’ayant pas les moyens de faire autrement. Gisèle K., confie être obligée de prendre des risques pour avoir de l’eau : "comme je vis seule, je suis obligée de laisser les robinets ouverts parce que je suis fatiguée et ne peux me réveiller tard dans la nuit ; je risque l’inondation, mais est-ce que j’ai une autre choix ? "
Mais pourquoi ce phénomène ? Comment se fait-il que les habitants de Douala en général, et Bonabéri en particulier doivent recourir à de telles acrobaties pour obtenir de l’eau ?

Le Cameroun jouit pourtant d’une pluviométrie en hausse chaque, sans parler de la présence de nombreux fleuves : le Wouri, la Sanaga, ou encore le Nkam. Si le mal n’est pas généralisé, certaines zones de Douala comme Bonabéri, Kotto ou Sodiko, pour ne citer que celles-là peuvent faire deux jours sans eau.

Cela proviendrait-il de la vétusté des équipements ? De la demande toujours croissante ? S’il est vrai que Douala est en pleine explosion démographique, cela n’explique pas comment des quartiers entiers peuvent être privés d’eau pendant une ou plusieurs journées.

Autant de questions auxquelles nous ne pouvons apporter que des réponses spéculatives. Si la Camerounaise des Eaux acceptaient de nous ouvrir leurs portes, nous pourrions en savoir plus.






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