D’après une information de l’AFP, les Etats-Unis sont rentrés dans la danse en critiquant vivement le processus électoral au Cameroun, estimant que l’élection avait été entachée « d’irrégularités à tous les niveaux », a déclaré Robert Jackson, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
« Le jour du scrutin, nos observateurs ont noté des incohérences et des irrégularités à tous les niveaux, ainsi que des difficultés techniques de la part d'Elecam dans l'administration de l'élection. L'une des plus grandes critiques a porté sur la façon dont les listes électorales ont été conçues et gérées, laissant libre cours aux votes multiples. Le manque de formation des agents électoraux et d'éducation des électeurs concernant la manière de voter était apparent. L'encre qui devrait être utilisée pour empêcher les votes multiples n'était pas indélébile, et les responsables des bureaux de vote ne prenaient pas la peine de vérifier les pouces des électeurs », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant que les Etats-Unis avaient mandaté 14 équipes de deux à quatre personnes dans les différentes régions du Cameroun pour suivre la journée électorale.
Une vision nuancée du côté de la France, puisque le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a estimé que l’élection avait eu lieu dans des conditions acceptables. Même son de cloche au Commonwealth, pour qui il n’y avait pas eu de coercition lors du scrutin, même s’il y a eu de nombreuses plaintes sur l’organisation.
D’après une information de l’AFP, les Etats-Unis sont rentrés dans la danse en critiquant vivement le processus électoral au Cameroun, estimant que l’élection avait été entachée « d’irrégularités à tous les niveaux », a déclaré Robert Jackson, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
« Le jour du scrutin, nos observateurs ont noté des incohérences et des irrégularités à tous les niveaux, ainsi que des difficultés techniques de la part d'Elecam dans l'administration de l'élection. L'une des plus grandes critiques a porté sur la façon dont les listes électorales ont été conçues et gérées, laissant libre cours aux votes multiples. Le manque de formation des agents électoraux et d'éducation des électeurs concernant la manière de voter était apparent. L'encre qui devrait être utilisée pour empêcher les votes multiples n'était pas indélébile, et les responsables des bureaux de vote ne prenaient pas la peine de vérifier les pouces des électeurs », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant que les Etats-Unis avaient mandaté 14 équipes de deux à quatre personnes dans les différentes régions du Cameroun pour suivre la journée électorale.
Une vision nuancée du côté de la France, puisque le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a estimé que l’élection avait eu lieu dans des conditions acceptables. Même son de cloche au Commonwealth, pour qui il n’y avait pas eu de coercition lors du scrutin, même s’il y a eu de nombreuses plaintes sur l’organisation.
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