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Cameroun: Les deux grandes villes sont sales
(26/12/2018)
C'est malheureusement le constat que l'on peut dresser. Tellement les ordures jonchent les rues de nos deux capitales
Par Redaction Bonaberi.com: Dominique Moukalla

Yaoundé peine à projeter l’image reluisante que devrait avoir la capitale d’un pays. D’Essos à Mfandena en passant par le quartier Ngousso et Nlongkak, le spectacle est désolant. Laisser trainer des déchets sur la voie publique est devenu une norme communément partagée par des jeunes et des moins jeunes.

A bord d’un taxi, des peaux de bananes peuvent jaillir à tout moment pour un repos paisible sur le trottoir sous le silence complice des uns et des autres. Face à cette situation déplaisante, la Dynamique mondiale des jeunes en partenariat avec la Friedrich Ebert Foundation, a jugé bon de rompre avec cette habitude à travers l’initiative de promotion de l’hygiène et salubrité lancée il y a plusieurs semaines maintenant.



Pour ce faire, des associations ont été mises à contribution dans le cadre de cette activité. Elles se déploient tous les mercredis et samedi afin de mener des actions d’entretien et de nettoyage pour un développement inclusif et sain de leur quartier respectif. « J’ai rejoins ce mouvement parce que les actions étaient nobles.

Se lever un matin et consacrer quelques minutes de son temps pour désherber est louable », se félicite David Anaba. camer.be. A la vallée, un bon a été débouché et une passerelle construite à Mfandena au lieu dit Safca entre autres actions palpables. Sauf que jusqu’ici, les déchets sont rétifs en dépit des efforts consentis à chaque fois. Des initiatives pullulent ainsi que les ordures. Comment sortir définitivement de cette situation embarrassante ?

A cette question, les populations appellent à une réorganisation de la structure sociale. Ceci passe par une responsabilisation des uns et des autres à travers une action pérenne dans les quartiers : « L’initiative de Friedrich Ebert Foundation et de la Dynamique mondiale des jeunes est bonne mais il faut la revoir.

Pour qu’elle soit efficace, il faut installer des mini-bacs à ordure dans certains coins des quartiers ciblés», précise David Poumne. Et d’ajouter : « Cela permettra aux uns et aux autres de ne plus aller décharger des ordures en route mais plus tôt dans des bacs à leur chevet ».


Si à Douala les ordures sont moins qu'à Yaoundé, le niveau d'insalubrité....

Dans cette ville, dès que la population découvre un bac à ordures déposé dans un coin, à l’instant même, ce bac se transforme en une véritable montagne d’ordures ménagères.


Douala est devenue une ville sans route, sans confort et où très peu d'habitants se soucient encore des leçons primaires du savoir vivre. Le spectacle est le même dans tous les quartiers de Douala. Ne soyez pas surpris si en plein cœur d’Akwa, quartier d’affaire que vous recevez une boule d’excrément en pleine tête parce que les toilettes situées à hauteurs des immeubles à plusieurs niveaux ne fonctionnent plus. Douala la capitale économique du Cameroun devient de plus en plus sale et pourtant, ce ne sont pas les moyens de son entretien qui manque mais, que faire ? Tout ce qu’on peut imaginer se trouve dans ces tristes spectacles de la vie quotidienne camerounaise.

Des vieux containers qui servent de salons de coiffures ou de restaurants improvisés. Ces restaurants sont communément appelés des " tournes dos ". Il sont ouvert très tôt le matin et fermé tard en soirée. Ce sont des restaurants ambulants qui font la fierté des vendeurs des containers. Les propriétaires les déplacent en fonction des humeurs des autorités locales. Si ce ne sont pas les containers qui bloquent la route, c’est plutôt la dégradation de la Chaussée. A l’ancienne route de Bonabéri (comme son nom l’indique) , ce sont des gros trous récurrents qui obligent les usagers à contourner par les ruelles environnantes pour se rendre à Bonabéri.



Tous le monde urine partout. Plusieurs carrefours, des coins abandonnés sont connus comme des urinoirs. Un véhicule garé en bordure d’un artère principal ( puisqu’il n’y a pas de trottoir)constitue un urinoir de circonstance.



Ici, la morale n’existe plus, fille comme garçon, chacun fait pipi dans ces lieux étant debout, le tout noyé dans une atmosphère fétide.


Tenez, nous sommes à Akwa, en face d’un complexe hôtelier de la place. Une jeune fille assise jambes ouvertes sur un tabouret dans un tas d’ordure vend des beignets qui font la fierté des mouches.

A quelques mètres, les murs des bâtiments d’une société de communication subissent les intempéries des urines .

Ici, la morale n’existe plus, fille comme garçon, chacun fait pipi dans ces lieux étant debout, le tout noyé dans une atmosphère fétide.


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