Amélia T, propriétaire d’une parfumerie, explique , « la contrefaçon est une gangrène, tout les produits y passe, du lait à la crème de toilette, du visage, parfum et autres » elle poursuit même, « les arnaqueurs, parce que je l’ai appelle ainsi, prennent des échantillons d’un produit prisé par les consommateurs, vont en Asie pour le reproduire, mais pas avec les même ingrédients, et reviennent les déverser sur le marché.
En ce moment les prix prennent le relais. Le produits original d’un carton de lait de toilette normalement a 18000 FCFA, le produit contrefait lui est liquidé a 12 000fcfa »
Pierre, qui s’est spécialisé dans les parfums, explique que « ils proposent le mauvais produit à un prix élevé pour aguicher la clientèle et celui de bonne qualité à moindre coût »
Seulement ces produits cause beaucoup de dégâts, une cadre d’entreprise, se rappelle de sa mésaventure après avoir eu à utiliser un défrisant contrefait, résultat, un cuir chevelure atteint, cheveux brulés, obligé de se raser la tête.
Même dans le domaine de pharmaceutique, prés de 18,13% des médicaments sont issus de la contrefaçon. (Chiffre du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique).
Mais seulement, que faire face à un tel fléau, il sera urgent de prendre le problème a bras le corps.
La douane devrait contrôle les différentes entrées des conteneurs sur le territoire national, veiller a ce que ces produits soient de bonnes qualités. Au niveau des postes de frontières, également une certaine célérité devrait être de mise pour regorger ce problème, qui au final pénalise le camerounais lambda, et fragilisant ainsi le tissus économique du pays
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