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Cameroun: le droit à la santé n'est pas une garantie
(08/04/2019)
’inhumanité est un comble dans un hôpital, dont la mission est d’accueillir pour soulager la souffrance et repousser la mort. Un hôpital n’est quand même pas un camp d’extermination, sauf au Cameroun, où aller à l’hôpital est équivalent à une sentence de mort.
Par Redaction:

Nous sommes bel et bien au Cameroun, au XIXe siècle, ici, tout est possible . Un pays qui ne croit plus à aucune valeur, et surtout pas au sacerdoce supposé sauver des vies humaines et qui ne lui laisse pas à priori, le droit au mépris, à l’arrogance et à l’irresponsabilité.

Nous ne cesserons de le dire, si nos dirigeants étaient réellement responsables, ils reconnaîtraient qu’il sont en face à de multiples problèmes qu’ils devraient chercher à résoudre très vite, au lieu de se livrer à une polémique stérile qui contribue inlassablement à détruire l'image du Cameroun.



Il est fréquent au Cameroun, de rencontrer dans les couloirs des hôpitaux des mines tristes à la recherche d’une main généreuse pour leur venir en aide .Ce qui n’est plus si évident. l’inconscience et l’insouciance de certains de ses hommes en blouse blanche face à la souffrance de ses malades frisent la haine de toutes personnes doté de bon sens. La solidarité d’antan a tendance à déserter nos murs du fait d’une société de plus en plus égoïste.

A propos des hôpitaux publics camerounais, il se raconte des histoires à dormir debout : des femmes qu’on gifle dans les salles d’accouchement de la maternité, des malades que des médecins laissent trépasser parce que non accompagnés aux urgences et, plus hallucinant, des corps qui se décomposent faute de courant électrique dans la chambre froide de la morgue de l’hôpital...


Vous n’avez sûrement jamais été dans une salle d’hospitalisation au Cameroun, à contempler les gestes d’un malade qui se nettoie le cul après s’être soulagé dans un seau fermé et dissimulé sous son lit. Ça ne prête aucunement à rire, mais, posez vous la question sur son geste. Il vous répondra que les toilettes ne fonctionnent plus depuis belle lurette et que l'eau du robinet ne coule plus.

Malheureusement, ce sont les malades qui font les frais de ces manquements dans nos formations sanitaires. A regarder de près les souffrances que les patients endurent dans nos hôpitaux, on a l’impression de l’inexistence de l’Etat.

Ouvrez bien vos yeux, les difficultés demeures dans les hôpitaux camerounais, rupture de produits essentiels pour des interventions chirurgicales, déficit de personnels qualifiés, manque de motivation des médecins qui préfèrent quitter les hôpitaux publics pour aller intervenir dans le privé ,faiblesse du plateau technique, certificat médical de complaisance, la promotion du canapé qui fait rage dans les hôpitaux ,surtout dans les centres de santé, l’abus de pouvoir de ces chefs d’établissement, etc. Le droit à la santé n’est pas garanti au Cameroun. A suivre..


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