La grande famille de Y. Michel du côté de Dakar vit actuellement un drame. Le
chef de famille M. Michel Y. vient de répudier son épouse Bernadette pour
l’avoir cocufié. L’affaire commence au début d’avril 2009 quand l’épouse de
Michel, après un an et demi de mariage tombe enceinte. Cet enfant arrive comme
une bénédiction parce que la sérénité du couple était déjà mise en mal par le
manque de progéniture. Après cette bonne nouvelle, le couple s’active. « Après
un mois, nous sommes allés à l’hôpital de district de New-Deïdo faire les
premières consultations prénatales. Le gynécologue est une femme mais le service
ne nous plaisait pas et nous avons décidé d’aller chercher ailleurs parce que
c’est au début qu’on doit chercher le gynécologue qui doit accoucher madame ».
Un autre mois plus tard, le couple se transporte dans une clinique de la place.
Le gynécologue est un homme. Le premier rendez-vous a lieu dans le cabinet du
docteur en présence de Michel. Plusieurs mois après, Bernadette a déjà fait
trois visites dans cette clinique en absence de son mari. Le mari ne se doute
pas de ce qui se passe sur son dos. Au cours de la visite suivante le 8 octobre
dernier, Michel décide de rejoindre sa femme après son travail. Sans l’en
informer. Dans la salle d’attente, il constate l’absence de sa femme et décide
de patienter. « C’est
pendant que je patientais que j’ai entendu les infirmières dire en riant que la
petite du docteur est là et qu’il était en train de finir avec dans son cabinet.
Comme à son habitude. Alors j’ai décidé de faire le guet et je me suis mis dans
la ligne de mire de la porte du docteur pour voir de qui on parlait ». Près
de trente minutes plus tard, Bernadette sort du cabinet du docteur, la mine
réjouissante. Michel entre dans une rage. Il menace de frapper sa femme et c’est
ainsi que sur le champ, celle-ci passe aux aveux complets.
"Pour la soigner, il fallait des relations sexuelles avec quelqu'un qui connaisse son col"
« Elle
m’a dit que le gynécologue lui a dit qu’elle avait un problème avec son col et
que pour la soigner, il lui fallait des rapports sexuels. Le médecin lui aurait
dit pour la convaincre qu’il fallait quelqu’un qui sait où sont situés
exactement les organes à problème car il allait y exercer une pression », explique Michel, qui entre en
trombe dans le cabinet du gynécologue. Dans sa colère, il frappe sur la table et
bouleverse tout. C’est ainsi qu’il aperçoit dans un coin deux préservatifs
encore lubrifiés des sécrétions vaginales de Bernadette. Pendant ce temps, le
docteur profite pour s’éclipser pendant que tout le personnel accourt. Michel
est reçu par le directeur de la clinique qui entend les explications de
Bernadette et décide de résoudre ce problème à l’amiable.
« Il
m’a dit qu’il devait renvoyer ce médecin et m’a proposé une somme de 200.000 F
pour le préjudice. Ce que j’ai refusé. J’avais déjà ma solution », explique Michel qui, de retour
convoque sa belle-famille, explique la situation et met sa femme à la porte.
Malgré les supplications et les prières de cette dernière et de toute la
famille, Michel Y. n’est pas revenu sur sa décision. « Ce
qui m’énerve encore plus c’est que sa nièce (de sa femme) a été victime d’un
gynécologue. Elle est tombée enceinte et elle a entrepris d’avorter. Le
gynécologue lui a dit que comme son argent était insuffisant, il fallait qu’il
finisse avec elle. Ce qu’elle a accepté. Ce n’est que plus tard quand elle avait
l’infection que la vérité est sortie »,
regrette Michel.
Dans le quartier, tout le monde parle de cette histoire et les hommes se mettent
d’accord sur le geste de Michel. En voilà un foyer brisé par la libido et le
vice d’un homme qui a pourtant prêté le serment d’Hippocrate ou d’hypocrite ? La
position de l’Ordre des médecins du Cameroun attendue.
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