Le financement pour le projet hydroélectrique du barrage de Lom-Pangar vient de trouver un nouveau financement : le gouvernement camerounais s’est mis d’accord avec deux banques régionales pour un prêt de 53 milliards de francs CFA, d’après une annonce faite hier.
Cet accord suit un prêt à taux zéro de la banque mondiale de 65 milliards de la banque mondiale pour le même projet. Le projet du barrage de Lom Pangar s’inscrit dans le cadre d’une volonté d’augmenter la production électrique au Cameroun de 1000 à 3000 Mégawatts d’ici 2020, afin d’approvisionner en électricité les grands centres urbains et régionaux.
Avec les prêts de la Bad – Banque africaine de développement – et de la BDEAC – Banque pour le développement des Etats d’Afrique Centrale –, le Cameroun prévoit la construction d’une usine de d’une capacité de 30 mégawatts, de la construction de lignes de transmission ainsi que l’approvisionnement en électricité de l’Est du pays.
Incontournable dans un pays en développement, l’approvisionnement en électricité reste un problème majeur au Cameroun avec les nombreux « délestages » qui contraignent les ménages à passer des heures, voire des jours dans le noir total.
Un phénomène qui génère des coûts pour les entreprises industrielles, obligées d’investir dans des groupes électrogènes capables d’ industrielles, obligées d’investir dans des groupes électrogènes capables d’assurer l’intérim lorsqu’AES Sonel fait défaut. Pour exemple, un éleveur poulets ne peut se permettre de voir ses couveuses s’arrêter des heures, sous peine de voir la production perdue.
La construction du barrage de Lom Pangar s’inscrit dans le cadre d’un programme d’émergence du Cameroun qui vise à relancer tous ses secteurs clés – énergie, agriculture, élevage – d’ici 2035.
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