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Cameroun : De plus en plus de fruits séchés à Douala
(07/03/2010)
La demande en fruits séchés se fait de plus en plus grandissante à Douala. Malheureusement, compte tenu du prix, seuls les expatriés en sont particulièrement friands.
Par Rédaction Bonaberi.com (Paula Laswell)
Des paquets de papayes séchées de Biotropical
Des paquets de papayes séchées de Biotropical
En cette journée du mois de Mars, les bruits de moteurs ne cessent de se faire entendre au fur et mesure que l’on se rapproche de la société Biotropical au quartier Bonabéri à Douala. Cette entreprise, dirigée par Jean Pierre Imele, est spécialisée dans la production et la transformation des fruits naturels. Les employés ont consacré la journée de la veille à une grande séance de transformation des fruits frais en fruits séchés.

Depuis plusieurs années, des entreprises agricoles basées au Cameroun, à l’exemple de Biotropical, se spécialisent dans le séchage des fruits frais. Ce séchage permet de conserver les fruits beaucoup plus longtemps en évitant qu’ils ne pourrissent.

Les fruits sont vendus dans des sachets de 10, 20 ou 500 grammes. Toutefois, « la grande partie de ces fruits est exportée. Et ceux qui sont vendus localement sont en grande majorité achetés par des expatriés », explique le responsable de la cellule de production de Biotropical. Les clients camerounais se plaignent par contre des prix prohibitifs. « Un sachet de 20 grammes est vendu à 500 Fcfa, ce qui équivaut au prix d’un fruit frais d’environ un kilogramme et demi », argumente une ménagère.



Un sachet d'ananas séché
Un sachet d'ananas séché
Pourtant, les fruits séchés ont un avantage particulier : « contrairement aux fruits frais, ils ont la possibilité d’être conservés pendant des années sans être avariés », souligne Christophe Happy, le responsable de la cellule de séchage du groupe Espérance. Madeleine Wansi, nutritionniste, ajoute que les produits séchés sont meilleurs pour la digestion.

Les fruits cueillis et séchés proviennent généralement des plantations des propriétaires des entreprises. Cependant, les petites sociétés comme le groupe Espérance, basé à Njombé, achètent parfois les fruits pour les transformer. Dans l’opération de séchage, explique Daniel Hamaha, responsable dudit groupe, tout repose sur la propreté. Les fruits sont toujours lavés et triés pour ôter les pourritures. Avant de les manipuler, les membres de l’équipe de production doivent toujours se vêtir d’une blouse, et surtout « se laver les mains avec de l’eau préalablement mélangée de javel », comme l’indique une plaque plantée à l’entrée de la station de transformation.

De plus, le travail se fait dans une salle hermétiquement fermée. Les fruits contenant de la graisse comme l’avocat ne peuvent pas être séchés. Seuls les fruits charnus sans graisse tels que les ananas, les mangues et les papayes peuvent être conservés par le séchage. Après le découpage, les fruits frais sont placés sur des plateaux protégés par des grillages puis insérés dans des fours pour accélérer le séchage. En fonction de la puissance du four, vingt à trente minutes sont nécessaires pour réussir l’opération.



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