Bowleven, une société britannique spécialisée dans l’exploration pétrolière, principalement active en Afrique de l’Ouest, a révélé qu’elle était désormais en mesure de poursuivre le développement du gisement de gaz d’Etinde, au large des côtes camerounaises.
En effet, elle a trouvé un accord avec le groupe industriel allemand Ferrostaal pour lui fournir le gaz nécessaire à l’alimentation d’une usine d'engrais basée au Cameroun. Bowleven détient une participation de 60% dans le gisement, tandis que le négociant Vitol, basé en Suisse, et le gouvernement du Cameroun détiennent respectivement 20%. Les problèmes de financement de Bowleven retardaient le début du projet.
Cet accord avec Ferrostaal fait suite à un engagement contracté par Bowleven en novembre auprès de Petrofac, le plus grand groupe de services pétroliers du Royaume-Uni, pour investir jusqu'à 500 millions de dollars dans son projet de développement du gisement d’Etinde.
Cet accord inédit, qui promet à Petrofac une partie des bénéfices futurs, habituellement transférés aux actionnaires dans de tels projets, est conçu pour combler le déficit de financement de la part de Bowleven dans le développement du puits, d’un coût total estimé à 900 millions de dollars. La production devrait donc finalement commencer en 2016.
Kevin Hart, le directeur général de Bowleven, a déclaré au Financial Times que les récents résultats de forage de puits d'appréciation ont permis d’affirmer que le gisement contenait de plus grandes réserves de gaz et de liquides qu’estimées jusqu'alors, rendant la construction d'une usine d'engrais économiquement viable.
En Septembre Bowleven a également pris une position d'exploration à un stade précoce au Kenya en acceptant d'acheter une demi-participation dans un bloc d’exploration situé dans la vallée du Grand Rift, au Kenya, où une importante découverte de pétrole a déjà été réalisée par Tullow Oil.
Voir aussi :
Pétrole : Bowleven démarrera le projet Etinde en 2015
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