Le conseil d’administration du Chantier Naval Industriel du Cameroun (CNIC) a tenu une session extraordinaire ce mercredi 12 mars 2013, en présence du ministre des transports dont le département assure la tutelle de l’entreprise. Robert Nkili a présenté les propositions du gouvernement pour la direction de l’entreprise.
Ces propositions ont été validées par le conseil d’administration. Cette rencontre intervient après le départ et la démission, pour la deuxième fois, il y a quelques jours, d'un directeur général de nationalité sud-coréenne.
Le nouveau directeur général, Bernard Bayiha est issu de la Société Nationale des Hydrocarbures, l'actionnaire principal du CNIC. Il était conseiller N°1 dans cette entreprise, après avoir occupé les fonctions de chef de la représentation SNH de Douala et de directeur de la production. Bernard Bayiha est ingénieur de génie civil. Diplômé de la promotion 1982 de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, il dirige le fonds de solidarité de cette institution. C'est le premier camerounais nommé Directeur Général depuis l'interpellation de Zacchaues Fordjindam en 2009.
Le conseil d’administration a également nommé un nouveau directeur général adjoint. Roland Maxime Aka’a Ndi qui hérite de la fonction était inspecteur de services au ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Ce fils de l’arrondissement de Djoum dans le Dja et Lobo, remplace un autre fils de la région du Sud. Antoine Bikoro Alo’o, longtemps maire de Kye Ossi, a passé six ans à ce poste de directeur général adjoint. Tout premier DGA nommé au Chantier Naval, Il a plusieurs fois dirigé l’entreprise à titre intérimaire.
Le premier directeur général sud-coréen (Moon Kwi-Ho) serait parti à la suite de divergences avec la partie camerounaise. Il prônait le développement d’une entreprise de construction alors que les camerounais exigeaient uniquement la réparation navale. Le second, Séoung Rok Yang, installé le 9 octobre 2012, a déposé sa démission au mois de décembre 2013. Après les trois mois du préavis règlementaire, il a quitté le Cameroun il y a quelques jours. Le Chantier Naval connait une baisse d’activités qui entraine une détérioration du climat social.
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