Le 29 avril, soit deux mois après sa libération au bout de dix-sept années passées en prison, Michel Thierry Atangana a rencontré les membres du groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire - lesquels avaient, le 3 février, demandé l'ouverture d'une enquête pour identifier les responsables de l'affaire et plaidé en faveur d'une "indemnisation réparatoire".
Le 7 mai à Washington, il a été reçu par Robert P. Jackson, adjoint au bureau des Affaires africaines (les deux hommes ont notamment évoqué la situation de Lydienne Yen Eyoum, une avocate franco-camerounaise détenue depuis quatre ans pour détournement de fonds).
Le "cas Atangana" devrait être abordé lors du sommet États-Unis - Afrique, début août, et mentionné dans le rapport annuel des Nations unies, en septembre.
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